Plan de relance : Édouard Philippe se félicite d’avoir vu « l’Allemagne bouger »

Plan de relance : Édouard Philippe se félicite d’avoir vu « l’Allemagne bouger »

Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Édouard Philippe est revenu en détail sur le plan de relance de 500 milliards proposé par le couple franco-allemand en début de semaine. « Lorsque la crise européenne est là, bien souvent, c’est dans la capacité de la France et de l’Allemagne à s’entendre et à entraîner qu’on trouve la solution ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

« L’Union européenne n’a pas rien fait et a été utile dans la crise. Mais est-ce que, véritablement, elle a été à la hauteur de cette crise ? Je ne le crois pas ». C’est le constat fait par Édouard Philippe cet après-midi, lors des questions d’actualités au gouvernement du Sénat. Interrogé, par le président du groupe centriste, Hervé Marseille, sur l’utilisation du plan de relance franco-allemand, le Premier ministre a d’abord rappelé que « lorsque la crise européenne est là, bien souvent, c’est dans la capacité de la France et de l’Allemagne à s’entendre et à entraîner qu’on trouve la solution ».

Encore inenvisageable il y a quelques semaines, Angela Merkel et Emmanuel Macron sont parvenus à s’accorder sur un plan de relance qui prévoit l’endettement de la Commission européenne à hauteur de 500 milliards d’euros, pour venir en aide aux régions les plus touchées par la pandémie.

Un plan « très ambitieux » qui repose sur « quatre piliers » a détaillé Édouard Philippe : « l’Europe de la santé », « la solidarité entre États européens », « l’accélération de la transition numérique et écologique » et enfin « le renforcement de la souveraineté européenne ». « Cette crise sanitaire a montré que si on voulait maîtriser notre destin, il fallait que dans l’espace européen, un certain nombre de productions soient localisées, qu’un certain nombre de marchés sensibles soient maîtrisés ».

Édouard Philippe s’est enfin réjoui d’avoir vu « l’Allemagne bouger » sur le sujet d’une dette commune aux États européens. « C’est une excellente nouvelle pour les Européens ». Reste désormais à convaincre les 25 États européens suivants. « J’ai observé que la banque centrale européenne s’était félicitée de cette annonce. C’est un excellent début » a-t-il jugé.

Dans la même thématique

FRA – FRANCOIS BAYROU – PALAIS ELYSEE
7min

Politique

Dans le camp présidentiel, François Bayrou n’aura pas que des amis

Après la nomination de François Bayrou à Matignon, tout le monde, au sein du bloc central, salue la décision d’Emmanuel Macron. Mais hors micro, on comprend que le président du Modem n’a pas que des soutiens au sein de l’ex-majorité présidentielle. Pour durer, il devra aussi savoir convaincre son propre camp.

Le

the republicans received at the elysee
4min

Politique

Bayrou à Matignon : la droite attend le projet du Premier ministre pour savoir « s’il est l’homme de la situation »

Après l’annonce de la nomination de François Bayrou à Matignon, les sénateurs LR du Sénat sont dans l’expectative. La participation de la droite au prochain gouvernement, dépendra de l’engagement du Premier ministre sur les priorités qu’il a fixé notamment sur la maîtrise de l’immigration et bien sûr du maintien en poste du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

Le

Plan de relance : Édouard Philippe se félicite d’avoir vu « l’Allemagne bouger »
6min

Politique

François Bayrou à Matignon : « Il ne semble pas disposé à être un Premier ministre collaborateur »

Emmanuel Macron vient de nommer François Bayrou Premier ministre. Le président du MoDem devient ainsi le premier centriste de la Vème République à accéder à Matignon, il doit désormais composer son gouvernement et se protéger du risque de censure. Allié fidèle mais critique d’Emmanuel Macron, il devra réussir à parler aussi bien aux socialistes qu’à la droite. Analyse sur le plateau de Public Sénat.

Le