La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».
Plan de relance : « Il y a une arnaque sur le chiffre de 100 milliards », dénonce Julien Aubert
Par Noémie Metton
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Tests : « Il faut modérer les critiques car le gouvernement essaye de faire ce qu'il peut. Reste qu'il y a un défaut d'organisation logistique de l'État qui s'est vu d'ailleurs avec des collectivités territoriales qui ont occupé le champ libre »
Rendre obligatoire la vaccination contre la Covid-19 ? « Je serais pour qu'on impose le vaccin pour des catégories de publics exposés. Mais on ne peut pas dire aux gens maintenant vous allez tous passer au vaccin. Les gens ont besoin de comprendre »
Plan de relance : « Je pense qu'il y a une petite arnaque sur le chiffre de 100 milliards €. Je me méfie toujours des chiffres ronds en politique [...] En réalité l'effort réel est sans doute plus proche de 40 que de 100 » « Ils ont mis le plan de relance dans le plan de budget annuel. Ce sera un vote négatif parce que le budget est un vote symbolique : est-ce que vous êtes dans la majorité ou l'opposition ? Il ne faut pas être ambigu »
Doublement du congé paternité : « Je crois qu'on a besoin de protéger le lien familial et que quand une femme vient d'avoir un enfant c'est très compliqué de le gérer toute seule. C'est bien qu'il y ait le papa »
Proposition de loi anti-squatteurs : « Ce que je propose dans ce texte c'est de protéger la propriété. Toute personne qui vole votre propriété est punie pénalement mais pas l'introduction, le fait de l'occuper »
Xavier Bertrand candidat pour la présidentielle : « Il ferait un bon candidat. Je partage notamment sa volonté de renouer le fil avec cet électorat populaire »
Primaires de la droite ? « Personne n'a envie de revivre l'affaire Fillon, personne n'a envie de revivre une primaire ouverte. Il reste un processus de départage où les adhérents ont un poids substantiel, majoritaire dans le collège électoral ».