Plan de relance : « La Commission européenne frappe fort et juste » se félicite Bruno Le Maire

Plan de relance : « La Commission européenne frappe fort et juste » se félicite Bruno Le Maire

Quelques minutes après l’annonce par la Commission européenne d’un plan de relance sans précédent de 750 milliards d’euros pour aider l’Europe à sortir de la récession, Bruno Le Maire appelle tous les États membres à le soutenir, y compris les plus réticents à l’émission d’une dette mutualisée.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Interrogé par le sénateur LREM Richard Yung aux questions d’actualité au gouvernement, le ministre de l’Économie a eu l’occasion de réagir à chaud à l’annonce de la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen quelques minutes plus tôt. Le plan de relance de 500 milliards proposé par le couple franco-allemand en début de semaine, « a été intégralement repris par la Commission européenne » s’est félicité Bruno Le Maire avant de détailler : « 500 milliards d’euros sur la base, pour la première fois de l’histoire européenne, d’une levée de dette commune qui nous garantit un taux d’intérêt le plus raisonnable possible. Et à cette proposition franco-allemande, la présidente de la Commission européenne ajoute 250 milliards d’euros de prêts, soit 750 milliards d’euros au total ».

« Avec cette proposition de plan de relance, la Commission européenne frappe fort et frappe juste. Elle se montre à la hauteur des responsabilités historiques qui étaient les siennes » a-t-il estimé.

Le ministre a également précisé que ces 750 milliards s’ajoutaient aux mesures d’urgence de 540 milliards décidés le 9 avril dernier entre les ministres de l’Économie et des finances de l’Union européenne.

De ces 1 300 milliards d’euros, la France devrait en « bénéficier directement à hauteur de 40 milliards d’euros », « pour nous aider à financer les plans de relance sectorielle » a-t-il souligné, citant le plan de relance tourisme, automobile, aéronautique mais aussi les dépenses de santé.

Reste désormais à convaincre les quatre États membres dits « les quatre frugaux » (Danemark, Autriche, Suède, Pays-Bas) qui ont dit non à l’initiative franco-allemande car ils s’opposent à toutes formes de mutualisation de la dette européenne. Raison pour laquelle, Bruno Le Maire a appelé « tous les États européens, sans exception, y compris les quatre frugaux, à soutenir ce plan de la Commission européenne ».

Plan de relance: Enfin, la solidarité en Europe n’est plus simplement un mot mais un principe et un acte » se félicite Bruno Le Maire
02:16

Quelques minutes plus tard, le ministre de l’Économie est revenu une deuxième fois sur ce sujet. Selon lui, avec ce plan, « chaque citoyen européen va comprendre que l’Union européenne nous permet de sortir de cette crise sans précédent que nous connaissons ».

Bruno Le Maire qualifie le plan de « geste de solidarité ». « Oui, nous allons donner plus à ceux qui en ont été le plus touchés par la crise du coronavirus. Oui, nous allons donner plus à l’Espagne et l’Italie » (...) Enfin la solidarité en Europe n’est plus simplement un mot mais un principe et un acte ».

Dans la même thématique

Plan de relance : « La Commission européenne frappe fort et juste » se félicite Bruno Le Maire
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le

Paris: Emmanuel Macron Receives President Of Guinea-Bissau Umaro Sissoco Embalo
4min

Politique

« Réguler les égos » : comment Emmanuel Macron conçoit son rôle dans son camp

Au moment où le chef de l’Etat s’apprête à nommer un nouveau premier ministre, Emmanuel Macron a reçu ce mercredi à déjeuner les sénateurs Renaissance, à l’Elysée. Une rencontre prévue de longue date. L’occasion d’évoquer les collectivités, mais aussi les « 30 mois à venir » et les appétits pour 2027…

Le

Plan de relance : « La Commission européenne frappe fort et juste » se félicite Bruno Le Maire
4min

Politique

Gouvernement : « On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le Président veuille démissionner », tacle Olivier Faure

Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, réclame un Premier ministre de gauche, alors que LFI refuse de se mettre autour de la table pour travailler sur la mise en place d’un gouvernement, préférant pousser pour une démission du chef de l’Etat. Ce mercredi, députés et sénateurs PS se sont réunis alors que le nom du nouveau chef de gouvernement pourrait tomber d’un instant à l’autre.

Le