Plan hôpital: « Je ne veux diviser personne », déclare Edouard Philippe
Le Premier ministre Édouard Philippe a défendu jeudi sur France Inter le plan hôpital déclarant qu'il ne voulait "diviser personne", face aux...

Plan hôpital: « Je ne veux diviser personne », déclare Edouard Philippe

Le Premier ministre Édouard Philippe a défendu jeudi sur France Inter le plan hôpital déclarant qu'il ne voulait "diviser personne", face aux...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le Premier ministre Édouard Philippe a défendu jeudi sur France Inter le plan hôpital déclarant qu'il ne voulait "diviser personne", face aux critiques notamment du collectif Inter-Urgences.

Interrogé sur le choix d'une prime spécifique de 800 euros réservée aux infirmiers et aides-soignants d'Ile-de-France, le Premier ministre a répondu: "Je ne veux diviser personne, je veux sauver l'hôpital public".

Après la présentation du plan hôpital mercredi, le collectif Inter-Urgences a jugé les "mesures extrêmement médico-centrées" et "qui semblent chercher à diviser Paris et les régions".

"Quand on veut sauver l'hôpital public, on regarde là où les problèmes sont les plus criants et on consacre ces moyens aux problèmes les plus criants", a argumenté le Premier ministre.

"Il y a une spécificité de la région parisienne, c'est pas parce que c'est Paris, il y a une très grande densité hospitalière, parce que les conditions d'exercice sont un peu particulières, décalées et très intenses, parce que la cherté de la vie est particulière", a-t-il dit.

Il a rappelé que l'AP-HP (Assistance Publique-Hôpitaux de Paris) ferme des lits car "on ne trouve pas les hommes et les femmes qui viennent travailler dans les services".

Plan hôpital
Les principales annonces concernant le plan hôpital présenté par le Premier ministre Édouard Philippe et la ministre de la Santé Agnès Buzyn mercredi
AFP

La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a souligné de son côté sur France Info qu'il n'existait en-dehors de Paris "aucune grande ville où les gens font deux heures pour venir travailler".

"Mais Paris, ce n'est absolument pas la totalité des primes", a-t-elle ajouté. "Il n'y a pas de personnel de santé et de soignant qui ne pourra pas accéder à une prime avec ce que nous avons mis sur la table", selon elle.

Interrogé sur le fait de savoir pourquoi une augmentation de salaire n'avait pas été choisie, le Premier ministre a répondu que "l'impact sur chacune des personnes concernées aurait été très largement en deçà des espérances formulées".

Au sujet des critiques de ce plan qui a suscité des réactions mitigées de la part des professionnels, il a dit: "Je n'ai pas annoncé le plan en me disant que le lendemain tout le monde allait crier hourra, danser la gigue et dire tout est réglé".

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Health minister  Brigitte Bourguignon Vaccin
6min

Politique

Brigitte Bourguignon, nouvelle sénatrice Renaissance… qui siège chez les centristes

L’ancienne ministre du gouvernement Castex fait son entrée au Sénat à la faveur d’un accord avec Jean-Marie Vanlerenberghe, qui lui a laissé la place en cours de mandat. Mais comme l’ex-sénateur Modem, cette membre du bureau exécutif de Renaissance siège au groupe Union centriste, et non au groupe RDPI, qui accueille pourtant les membres du parti de Gabriel Attal. Une décision qui fait tousser certains membres de Renaissance. Explications.

Le

Marseille: Illustration of a policeman with a magistrate
5min

Politique

Condamnation de Nicolas Sarkozy : un rapport du Sénat ne relève « aucun problème » avec l’exécution provisoire des peines

Une mission d’information transpartisane du Sénat présentait, ce mercredi, son rapport adopté à l’unanimité en commission des lois sur l’exécution des peines. Lancée il y a 6 mois la mission préconise de recourir à des courtes peines de prison de moins d’un mois et de placer la réinsertion au cœur de la peine. Hasard de l’actualité, ce travail est remis après la condamnation de Nicolas Sarkozy à 5 ans de prison avec exécution provisoire. Alors que l’ancien chef d’Etat voit dans l’exécution de sa peine un bafouement de l’état de droit », aucune des 75 personnes auditionnées n’a relevé de « problème » avec ce dispositif.

Le