Plan loup : « Un éleveur attaqué a la capacité de se défendre », rassure le ministre de l’Agriculture
« Au-delà du quota, vous pouvez vous défendre » : dans l’Épreuve de vérité, Stéphane Travert a cherché à donner des gages aux éleveurs confrontés aux attaques de loup.

Plan loup : « Un éleveur attaqué a la capacité de se défendre », rassure le ministre de l’Agriculture

« Au-delà du quota, vous pouvez vous défendre » : dans l’Épreuve de vérité, Stéphane Travert a cherché à donner des gages aux éleveurs confrontés aux attaques de loup.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Nous l’avons constaté à nouveau au premier jour du salon, le plan loup 2018-2023 soulève de fortes inquiétudes parmi les éleveurs confrontés à des attaques sur leurs troupeaux. Ce lundi, dans l’Épreuve de Vérité, l'émission politique de Public Sénat organisée en partenariat avec l’AFP, Les Échos et Radio Classique, le ministre de l’Agriculture a voulu mettre les choses au point.

« Aujourd’hui, avec le plan que nous avons mis en place, un éleveur, qui est attaqué, a la capacité de se défendre, et il doit avoir la capacité de se défendre », a indiqué Stéphane Travert. Avec une précision. « Au-delà du quota, vous pouvez vous défendre », a-t-il ajouté. La semaine dernière, le ministère de la Transition écologique avait confirmé le chiffre d’un maximum de 40 loups pouvant être abattus en 2018.

« Tendre vers une diminution de la pression de la prédation »

« Je pense que les choses sont claires. Il y a un quota qui a été mis car il fallait fixer un quota », a déclaré le ministre, en donnant des gages aux éleveurs. « Je souhaite que l’on puisse tendre vers une diminution de la pression de la prédation ».

Saluant un « compromis » dans ce dossier très sensible, le ministre a rappelé qu’il « défendait l’agropastoralisme, les éleveurs, mais qu’il fallait aussi protéger la biodiversité ».

Le ministre de l’Agriculture a également souligné qu’un rapport sur les six premiers mois d’application du plan serait rédigé, ouvrant la voie à d’éventuelles « adaptations » ou « modifications ».

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01217179_000043
7min

Politique

Conflit entre Israël et l’Iran : quel rôle peut jouer la France ?

Depuis les premières frappes israéliennes sur les sites nucléaires iraniens, la France a reconnu le droit d’Israël à se défendre. Dans un contexte de dégradation des relations diplomatiques entre Emmanuel Macron et Benyamin Netanyahou, la France n’a, toutefois pas encore, participer aux opérations de défense de l’Etat hébreu.

Le

Plan loup : « Un éleveur attaqué a la capacité de se défendre », rassure le ministre de l’Agriculture
3min

Politique

Congrès du PS : « le Parti socialiste devrait prendre ses distances » avec les propos de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon, estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le député (LFI) et président de la commission des Finances de l’Assemblée nationale a réagi à la déclaration de Jérôme Guedj sur Jean-Luc Mélenchon lors du Congrès du PS, le traitant de « salopard antisémite ». Éric Coquerel et la France insoumise demandent au Parti socialiste de « prendre ses distances » avec cette déclaration.

Le

Plan loup : « Un éleveur attaqué a la capacité de se défendre », rassure le ministre de l’Agriculture
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le