Plan pauvreté : « Il faut prendre le temps quand nous sommes face à des sujets importants » déclare Brune Poirson

Plan pauvreté : « Il faut prendre le temps quand nous sommes face à des sujets importants » déclare Brune Poirson

Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique, était l’invitée de Territoires d’Infos, vendredi matin, sur Public Sénat. Elle explique le retard du plan pauvreté par un temps supplémentaire pour « finaliser les arbitrages ».
Public Sénat

Par Maud Larivière

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le plan pauvreté devait être annoncé dans les premiers 15 jours de juillet mais il est reporté au mois de septembre. Plusieurs raisons sont évoquées, notamment le déplacement du Président de la République en Russie pour assister à la demi-finale des Bleus si jamais ils étaient qualifiés. D’autres parlent de retard dans son élaboration.

« C’est précisément parce qu’il est très important. C'est parce qu'Agnès Buzyn souhaite un plan pauvreté qui soit ambitieux qu'il faut prendre le temps nécessaire pour finaliser les arbitrages » déclare Brune Poirson, secrétaire d’État auprès du ministre de la Transition écologique.

« On ne va pas se mettre dans une seringue, en se donnant une date butoir arbitraire, et qui ne donne pas le temps de finir les dernières finalisations interministérielles » affirme-t-elle, avant de répliquer : « C’est une question de cohérence. On ne peut pas nous reprocher d’aller trop vite, de lancer trop de réformes, et puis aujourd’hui, lorsqu’on prend le temps, nous dire qu’on ne va pas assez vite et que c’est trop long ».

« Il faut prendre le temps quand nous sommes face à des sujets qui sont importants » conclut-elle.

 

Dans la même thématique

Plan pauvreté : « Il faut prendre le temps quand nous sommes face à des sujets importants » déclare Brune Poirson
2min

Politique

Recherche d’un Premier ministre : « Le président continue à écouter et à tendre la main », assure Maud Bregeon 

La porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a assuré ce mercredi à la sortie du Conseil des ministres qu’Emmanuel Macron a acté qu’il n’y avait pour le moment pas « de socle plus large que celui qui est en place aujourd’hui » pour gouverner. Mais, après les consultations des responsables de partis mardi, « le président continue à écouter et à tendre la main ».

Le

Marine Le Pen, présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée, pendant le vote de la motion de censure contre Michel Barnier.
3min

Politique

Sondage : après la motion de censure, Marine Le Pen toujours en tête des intentions de vote pour l’élection présidentielle

Une semaine après la censure du gouvernement Barnier par la gauche et le Rassemblement national, un sondage Ifop pour Le Figaro Magazine et Sud Radio révèle que Marine Le Pen améliorerait son score au premier tour de l’élection présidentielle. En fonction des candidats face à elle à gauche et chez les macronistes, elle recueille entre 36 et 38 % des intentions de vote.

Le

Plan pauvreté : « Il faut prendre le temps quand nous sommes face à des sujets importants » déclare Brune Poirson
3min

Politique

La consultation des partis à l’Élysée marque « le retour de l’UMPS », estime Thomas Ménagé (RN)

Emmanuel Macron a réuni mardi les responsables de plusieurs partis politiques à l’Élysée pour les consulter avant la nomination d’un nouveau Premier ministre pour remplacer Michel Barnier. Pour le député RN Thomas Ménagé, invité de la matinale de Public Sénat ce mercredi, cet échange marque « le retour de l’UMPS » sous la forme d’un « parti unique qui va du PS jusqu’à Laurent Wauquiez ».

Le