Le temps est à l’union. Alors que les négociations autour des législatives continuent d’avancer – non sans heurts – plusieurs partis de gauche ont annoncé ce vendredi créer la « Fédération de la Gauche Républicaine » pour « renouer avec l’esprit de conquête républicaine. » La fédération regroupera notamment la Gauche républicaine et socialistes (GRS), parti fondé en 2018 par l’eurodéputé Emmanuel Maurel et la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann après leur départ du PS, et le Mouvement républicain et citoyen (MRC), parti associé à GRS, ainsi que les radicaux de gauche et la Nouvelle Gauche Socialiste (NGS). L’Engagement, parti fondé par Arnaud Montebourg pour lancer sa candidature à la présidentielle rejoint aussi la fédération, avec notamment Laurence Rossignol et Mickaël Vallet, sénateurs du groupe socialiste.
À propos des législatives, le communiqué annonce notamment que « les candidates et candidats de la Fédération de la Gauche Républicaine prendront toute leur part à ce combat central, en participant aux dynamiques de rassemblement aujourd’hui en œuvre. » À plus long terme, la Fédération de la Gauche Républicaine entend participer à « la refondation de la gauche » et à « reconquérir les classes populaires. »
Sophie de Ravinel, grand reporter au Figaro, affirme qu’une « première rupture interne » a eu lieu dans cette fédération qui n’avait « pas une heure d’existence » et que l’Engagement se serait retiré. Antoine Casini, vice-président de l’Enagement « dément formellement toute participation du mouvement à une quelconque fédération. » L’Engagement « poursuit sa volonté de participer à la construction d’un rassemblement avec l’Union populaire. »
Pourtant, du côté de la Gauche Républicaine et Socialiste, on confirme qu’Arnaud Montebourg, Laurence Rossignol et Mickael Vallet ont bien donné leur accord pour que l’Engagement participe à cette Fédération de la Gauche Républicaine.