Policiers à l’école: « Il faut que cette possibilité soit ouverte », dit Macron
Emmanuel Macron a souhaité mardi sur Europe 1 que la possibilité de mettre des policiers à l'école "soit ouverte" mais "il faut...

Policiers à l’école: « Il faut que cette possibilité soit ouverte », dit Macron

Emmanuel Macron a souhaité mardi sur Europe 1 que la possibilité de mettre des policiers à l'école "soit ouverte" mais "il faut...
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Emmanuel Macron a souhaité mardi sur Europe 1 que la possibilité de mettre des policiers à l'école "soit ouverte" mais "il faut toujours que ce soit la communauté pédagogique qui en décide".

"C’est une violence intolérable, j’ai demandé au ministre de réagir, il y a une première réaction qui est là et je souhaite qu’on aille beaucoup plus loin", a expliqué le président de la République dans une interview enregistrée lundi soir et diffusée mardi, à propos de la diffusion en octobre d'une vidéo montrant un élève menaçant sa professeure avec une arme factice dans un lycée de Créteil.

"Nos jeunes, ils ont besoin de sécurité à l'extérieur (...) mais ils ont besoin d'autorité dans l'école", a souligné le chef de l'Etat pour qui "l'autorité dans l'école", c'est d'abord "l'autorité du chef d'établissement et du maître d'école".

Pour lutter contre la violence à l'école, le gouvernement a promis le 26 octobre un arsenal de mesures sécuritaires, n'excluant pas de faire entrer les forces de l'ordre au sein des établissements scolaires lors de "moments de tension".

Le plan d'action contre les violences à l'école doit être présenté d'ici le 15 décembre, les mesures impliquant plusieurs ministères (Education, Justice, Intérieur) et les collectivités locales nécessitant quelques semaines de concertations.

"La peur va changer de camp", a assuré Emmanuel Macron en évoquant plus largement "ce qu'on voit à l'école, dans les quartiers de la république (...) contre les forces de l'ordre". "C'est un travail en profondeur, qui est un travail de civilisation, moral, éducatif, culturel et sécuritaire".

Dans les quartiers, "en matière de lutte contre les trafics et les stupéfiants et contre les bandes nous allons durcir très fortement", a-t-il ainsi indiqué en promettant des annonces à venir.

Il a plaidé aussi pour une "reconquête par les services publics", une "réouverture de la présence républicaine", avec des réouvertures de commissariats, de bureaux de poste ou de centres des impôts. "C'est ce qu'on va faire dans les quartiers, je l'annoncerai dans les prochains jours", a-t-il dit.

"Aujourd'hui notre société a besoin de retrouver le sens du travail, du mérite, de l'autorité à tous les âges, dans tous les niveaux, et c'est une mobilisation de toute la nation pour y arriver", a conclu le chef de l'Etat.

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