Policiers dans les écoles : Estrosi espère généraliser le dispositif en septembre
Poster un policier municipal non-armé dans chaque école, c’est le projet du maire de Nice. Avec le feu de vert du ministre de l’Éducation, Christian Estrosi va démarrer une expérimentation dans sa ville. Un moyen de prévenir d’éventuelles attaques terroristes, selon l’édile niçois.

Policiers dans les écoles : Estrosi espère généraliser le dispositif en septembre

Poster un policier municipal non-armé dans chaque école, c’est le projet du maire de Nice. Avec le feu de vert du ministre de l’Éducation, Christian Estrosi va démarrer une expérimentation dans sa ville. Un moyen de prévenir d’éventuelles attaques terroristes, selon l’édile niçois.
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Par Héléna Berkaoui

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« Est-ce que c’est mieux, d’après vous, pour protéger les enfants qu’il y ait un policier dans l’école ou qu’il n’y en ait pas ? » Le postulat du maire de Nice est visiblement partagé par le ministre de l’Éducation. En déplacement à Nice ce week-end, Jean-Michel Blanquer a ainsi approuvé l’expérimentation du projet du maire de Nice qui entend positionner un policier municipal non armé dans les écoles de la ville.

« Sur tous les réseaux sociaux vous voyez bien que la première cible identifiée par Daesh c’est de frapper les enfants, c’est de frapper les écoles »

« Si cette expérimentation est appréciée et reconnue, expertisée dès le mois de septembre nous généraliserons dans les 154 écoles de la ville », annonce Christian Estrosi. « Aujourd’hui nous avons enfin un gouvernement, un ministre là où Madame Najat Vallaud-Belkacem nous l’a toujours refusé, qui dit allez banco pour une expérimentation », se réjouit le maire de Nice.  

Suite à l’attentat du 14 juillet 2016, la communauté scolaire lui aurait demandé de mettre « des policiers partout. » Une requête satisfaite par le maire qui explique avoir « recruté 130 policiers municipaux de plus (…) des postes spécifiquement dédiés à la protection de nos écoles. » Malgré les critiques de certains syndicats de policiers et d’enseignants, le maire de Nice est persuadé du bien fondé de sa démarche. « Sur tous les réseaux sociaux vous voyez bien que la première cible identifiée par Daesh c’est de frapper les enfants, c’est de frapper les écoles », justifie-t-il.  

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