Policiers en zone de sécurité prioritaire: Hamon veut une « prime spécifique »
Benoît Hamon, candidat à l'élection présidentielle s'est prononcé lundi en faveur d'une "prime spécifique" pour les policiers en...

Policiers en zone de sécurité prioritaire: Hamon veut une « prime spécifique »

Benoît Hamon, candidat à l'élection présidentielle s'est prononcé lundi en faveur d'une "prime spécifique" pour les policiers en...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Benoît Hamon, candidat à l'élection présidentielle s'est prononcé lundi en faveur d'une "prime spécifique" pour les policiers en zone de sécurité prioritaire, sur le modèle de la rémunération des enseignants en zone d'éducation prioritaire.

"Je veux qu'on aligne le principe de la rémunération des policiers sur celui des enseignants", a déclaré l'ancien ministre de l’Éducation nationale à l'antenne de France Inter.

"On considère que c'est plus dur d'enseigner en réseau d'éducation prioritaire (...) en tout cas la pression est plus forte. Aujourd'hui, si la pression est incontestablement plus forte en zone de sécurité prioritaire, il me semble logique qu'on puisse envisager la négociation d'une prime spécifique qu'on discutera évidemment avec les syndicats de policiers", a justifié le député des Yvelines.

Le candidat socialiste a également appelé à réfléchir "à qui on affecte en sortie de formation initiale dans ces zones de sécurité prioritaire".

"Il me semble qu'on doit repenser les mécanismes de déroulement de carrière des policiers", a-t-il justifié.

Benoît Hamon propose dans son programme de recruter 5.000 fonctionnaires de police et de gendarmerie supplémentaires sur l'ensemble du quinquennat.

Partager cet article

Dans la même thématique

Policiers en zone de sécurité prioritaire: Hamon veut une « prime spécifique »
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le