Polynésie : les Européennes divisent le parti d’Edouard Fritch entre LREM et UDI
Le parti du président de la Polynésie française est divisé sur sa stratégie d’alliances pour les Européennes : Edouard Fritch a...

Polynésie : les Européennes divisent le parti d’Edouard Fritch entre LREM et UDI

Le parti du président de la Polynésie française est divisé sur sa stratégie d’alliances pour les Européennes : Edouard Fritch a...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le parti du président de la Polynésie française est divisé sur sa stratégie d’alliances pour les Européennes : Edouard Fritch a confirmé lundi son choix de présenter un candidat sur la liste LREM, alors que les quatre parlementaires de son parti ont rappelé leur proximité avec l'UDI.

Les deux députées Maina Sage et Nicole Sanquer, ainsi que les deux sénateurs Lana Tetuanui et Nuihau Laurey, ont déploré par communiqué avoir "appris par voie de presse" la candidature sur la liste LREM de Tearii Alpha, actuel ministre de l’économie verte dans le gouvernement d’Edouard Fritch.

Tous quatre ont rappelé leur rattachement aux groupes UDI de l’Assemblée nationale et du Sénat, et regrettent cette candidature qui "pose en filigrane la question de (leur) rattachement au mouvement LREM".

Ils craignent aussi que ce choix soit "associé au vote de la réforme statutaire (de la Polynésie, ndlr) en cours qui n’a jamais, en quatre ans jusqu'à ce jour, fait l’objet d’un quelconque lien avec nos décisions de rattachement". "Si tel est le cas, nous y serons strictement opposés", ajoutent-ils.

Le Tapura Huiraatira, parti dont Edouard Fritch est le président, a maintenu la candidature de Tearii Alpha lundi. Il a rappelé qu’il "n’est lié par aucune convention avec le parti UDI, ni aucun autre parti au niveau national" et que ses parlementaires "se sont bien souvent exprimés en faveur des textes présentés par la majorité, contrairement aux autres membres de leur groupe".

Les partis nationaux ont peu d’influence sur les électeurs polynésiens, attachés aux consignes de vote des élus locaux, aux alliances changeantes.

Avant la dernière présidentielle, le parti d’Edouard Fritch avait ainsi soutenu Alain Juppé pour la primaire de la droite et François Fillon lors de l’élection, avant de renoncer à l’investiture des Républicains pour les législatives et d’accepter le soutien d’En Marche, puis de rattacher ses parlementaires aux groupes UDI.

Le plus farouche adversaire d'Edouard Fritch, Gaston Flosse, avait soutenu Marine Le Pen, quatre décennies après avoir fondé le RPR aux côtés de Jacques Chirac.

Partager cet article

Dans la même thématique

Polynésie : les Européennes divisent le parti d’Edouard Fritch entre LREM et UDI
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le

Polynésie : les Européennes divisent le parti d’Edouard Fritch entre LREM et UDI
5min

Politique

Assemblée parlementaire de la Francophonie : « Le français c’est l’occasion de conjuguer le nord et le sud »

Organisé conjointement avec l’Assemblée nationale, le Sénat accueille du 9 au 13 juillet, la 50ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). A cette occasion, plus de 60 pays francophones sont représentés et 30 présidents de parlement étrangers participent à des travaux dans les deux chambres du Parlement français.

Le