La popularité d'Emmanuel Macron et d'Edouard Philippe stagne en octobre, avec une majorité de Français qui a toujours une opinion négative du couple exécutif, selon un sondage Odoxa diffusé mardi.
Avec 44% (=) des personnes interrogées qui pensent qu'il est "un bon président de la République", le chef de l'Etat ne tire pas profit de sa rentrée médiatique et notamment de sa longue interview télévisée du 15 octobre. 56% des Français ont un avis négatif sur son action, selon cette enquête pour L'Express, France Inter et la Presse régionale.
Edouard Philippe fait à peine mieux que le chef de l'Etat : si 45% (+1) des personnes interrogées le considèrent comme "un bon Premier ministre", 54% (+1 également) sont d'un avis contraire.
Emmanuel Macron paraît "solide" (53%) et "clair" (47%) à environ un Français sur deux, mais ils ne sont que 34% à le trouver "convaincant" et 27% "proche des gens". S'il est jugé "autant de gauche que de droite" par une majorité de Français (54%), 42% le considèrent "plutôt de droite" et 4% seulement "plutôt de gauche".
Le Premier ministre Edouard Philippe, le 18 octobre 2017 à l'Assemblée nationale à Paris
AFP/Archives
Enfin, pour 88% des personnes interrogées la politique fiscale conduite par le chef de l'Etat avantage plutôt "les grandes fortunes" et pour 83% plutôt les chef d’entreprises. Il ne sont que 27% pour lesquels elle est plutôt favorable aux chômeurs et 25% aux "pauvres (salariés à revenus modestes)".
Nicolas Hulot est toujours en tête des personnalités dont les Français ont une opinion favorable (43%, =), nettement devant Jean-Luc Mélenchon (26%, -6) et Jean-Yves Le Drian (26%, -3) tous les deux en baisse.
Enquête réalisée en ligne les 18 et 19 octobre auprès de 995 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la secrétaire nationale des écologistes, Marine Tondelier revient sur les moyens de financer une augmentation du budget de la défense. Cette dernière plaide pour un recours à l’impôt plutôt qu’à une réduction des dépenses sociales.
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Invitée de la matinale de Public Sénat, la maire de Paris Anne Hidalgo s’est exprimée sur la fin de son mandat, et les élections municipales à venir. Si l’édile soutient le sénateur socialiste Rémi Féraud pour la succéder, elle attaque son premier adjoint Emmanuel Grégoire, également candidat, qui n’a pas « rempli son rôle de protéger le maire ».
La majorité sénatoriale propose d’assouplir les objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) des sols, dans un texte examiné à partir de ce 12 mars. Si la ministre de la Transition écologique accepte de donner « un peu de souplesse » aux élus locaux dans l’application de la loi, elle s’oppose à tout abandon des objectifs chiffrés.