Popularité : Macron et Philippe toujours en baisse, selon un sondage
La popularité d'Emmanuel Macron continue de dégringoler, avec une perte de 14 points depuis le mois de juin, et le chef de l'Etat...

Popularité : Macron et Philippe toujours en baisse, selon un sondage

La popularité d'Emmanuel Macron continue de dégringoler, avec une perte de 14 points depuis le mois de juin, et le chef de l'Etat...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La popularité d'Emmanuel Macron continue de dégringoler, avec une perte de 14 points depuis le mois de juin, et le chef de l'Etat entraîne le Premier ministre dans sa chute (-11), selon un sondage Odoxa publié lundi.

A la question, "diriez-vous qu'Emmanuel Macron est un bon Président de la République ?", seules 44% des personnes interrogées répondent positivement, quatre mois après son entrée en fonction. Elles étaient 58% lors d'une précédente enquête publiée fin juin.

Inversement, 56% (+15) des Français estiment désormais qu'il n'est pas un bon président, selon ce sondage pour L'Express, la presse régionale et France Inter.

La popularité d'Edouard Philippe est également en forte baisse avec 46% (-11) d'avis favorables, 53% (+12) des personnes interrogées ayant une opinion négative du chef du gouvernement.

Si Nicolas Hulot reste en tête des personnalités politiques pour lesquelles les Français ont de la sympathie (43%, -10), la tendance est à la baisse générale. Avec 32% (stable) de réponses favorables, seul Jean-Luc Mélenchon semble tirer profit de la situation et devient la personnalité préférée des sympathisants de gauche (68%).

A quelques jours des élections sénatoriales du 24 septembre, près des deux-tiers des Français (64%) ne souhaitent pas qu'Emmanuel Macron dispose d'une majorité au Sénat, contre 35% d'un avis contraire. Mais 46% des personnes interrogées n'ont "pas du tout" entendu parler de ce scrutin et 35% seulement "vaguement".

Enquête réalisée les 13 et 14 septembre auprès de 992 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.

dch/sac/jcc

Partager cet article

Dans la même thématique

7min

Politique

Vote de confiance : « François Bayrou, qui a construit sa carrière politique sur le dialogue, est rattrapé par ses propres contradictions »

Soucieux de faire passer un budget avec 44 milliards d’euros d’économies, François Bayrou tente un mouvement inédit sous la Ve République, en demandant un vote de confiance près de neuf mois après sa nomination et sans majorité. Ses faibles chances de succès laissent désormais planer le spectre d’une nouvelle dissolution.

Le