Emmanuel Macron chute de trois points en un mois, passant sous la barre des 30% et accuse désormais 11 points de retard par rapport Edouard Philippe (40%, +1), selon le baromètre d'octobre de l'Observatoire de la politique nationale de BVA publié mercredi.
Le chef de l'Etat recueille seulement 29% de bonnes opinions (-3 pts) contre 70% de mauvaises (+3), selon ce baromètre pour Orange, RTL et La Tribune. Au moment de son élection, en mai 2017, il enregistrait 62% de bonnes opinions.
M. Macron recueille 43% (+1) de bonnes opinions chez les cadres et 40% (-1) chez des "membres de foyers à hauts revenus" (supérieurs à 3.500 euros par mois), mais enregistre de fortes baisses auprès des employés et ouvriers (16%, -8) et des "membres de foyers à bas revenus", inférieurs à 1.500 euros mensuels (19%, -17).
De son côté, Edouard Philippe enregistre un point de plus de bonnes opinions à 40%, contre 57% de mauvaises opinions (-2).
Le Premier ministre Edouard Philippe à la sortie de l'Elysée, le 24 octobre 2018 à Paris
AFP
Par ailleurs, la cote d'influence de leader de La France insousmise Jean-Luc Mélenchon chute de sept points de 25 à 18%. Elle baisse de 15 points (de 82 à 71%) auprès des sympathisants de la gauche, et de 11 points auprès des sympathisants de son mouvement (de 82 à 71%).
Enquête réalisée auprès d'un échantillon de 1.090 Français représentatif de la population française (méthode des quotas), recrutés par téléphone et interrogés par internet du 24 au 25 octobre.
Le calendrier s’annonce plus que serré pour parvenir à un vote sur le budget d’ici la fin de l’année. Au Sénat, on se prépare à différentes hypothèses : 49.3, ordonnances, loi spéciale. On fait le point ici.
La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.
Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.
Comme annoncé, la majorité sénatoriale LR et centriste a supprimé la hausse de la CSG sur le capital votée par les députés, censée rapporter 2,66 milliards d’euros. « Vous défendez le capital, le profit, de manière entêtée », a dénoncé le sénateur PS, Yan Chantrel. La rapporteure, la centriste Elisabeth Doineau, a voulu en rester aux « mesures que la majorité sénatoriale avait défendues en juillet auprès de François Bayrou ».