Portelli “fière” d’être “allée au bout malgré les embûches”

Portelli “fière” d’être “allée au bout malgré les embûches”

Florence Portelli, candidate à la présidence de LR, déclare être "fière d'avoir pu aller au bout" de la campagne malgré les...
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Florence Portelli, candidate à la présidence de LR, déclare être "fière d'avoir pu aller au bout" de la campagne malgré les embûches", critiquant surtout Laurent Wauquiez et disant croire à un second tour de scrutin, dans un entretien au Journal du dimanche.

Jugeant qu'"il n’y a pas tout à fait égalité de traitement entre les candidats dès lors que Laurent Wauquiez est resté numéro deux du parti pendant la campagne", Mme Portelli se dit "fière d’avoir pu aller jusqu’au bout malgré les embûches, comme le refus de Laurent Wauquiez de débattre" et affirme être en lice pour "gagner".

Se dépeignant comme "la candidate des militants" et comme l'incarnation d'une droite ni "complaisante avec Macron, celle de Maël de Calan", ni "rabougrie et caricaturale", la maire LR de Taverny se veut la défenseure d'"une droite à visage humain", qui "assume le programme de François Fillon mais qui a à cœur de résorber les fractures sociales et territoriales" notamment.

Si elle épingle la volonté de Maël de Calan de peser le plus possible après l'élection comme "l'image de l'opportunisme ambiant", ainsi que la trajectoire de Virginie Calmels, elle attaque principalement l'archi favori du scrutin, Laurent Wauquiez.

Mme Portelli lui reproche de n'avoir "aucune" proposition pour moderniser le parti et d'être "déjà candidat à la présidentielle". "Ma ligne politique, elle est claire et ne varie pas au gré de la météo : je n’ai pas défendu l’élargissement de l’Europe un jour pour être le premier des eurosceptiques le lendemain !", lance-t-elle au sujet de l'ancien ministre des Affaires européennes.

Comme on lui demande si elle craint un retour de bâton en cas de victoire du président de la région Rhône-Alpes-Auvergne, Mme Portelli rétorque n'avoir "jamais été très sensible à la politique de l’intimidation".

"Je sais que certains élus et cadres ont peur et je trouve dommage que la peur puisse faire partie du débat. Si je suis élue, je ne serai pas la présidente de la purge", enchaîne-t-elle.

Et d'ajouter: "quel que soit le résultat, je ne suis pas candidate pour négocier un poste : ce n’est pas ma façon de pratiquer la politique".

L'élection à la présidence des Républicains est prévue le 10 décembre, avec un second tour éventuel le 17 décembre.

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