Pour Accoyer, Fillon « solide » lors du débat, Macron « flou »
Le candidat de la droite François Fillon s'est présenté comme "quelqu'un de solide", avec "un projet accompli", lors du débat de...

Pour Accoyer, Fillon « solide » lors du débat, Macron « flou »

Le candidat de la droite François Fillon s'est présenté comme "quelqu'un de solide", avec "un projet accompli", lors du débat de...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le candidat de la droite François Fillon s'est présenté comme "quelqu'un de solide", avec "un projet accompli", lors du débat de lundi sur TF1, face à Emmanuel Macron "totalement flou", a estimé mardi le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer.

"On a compris qu'il y avait avec François Fillon quelqu'un de solide, quelqu'un qui avait un projet accompli avec sur l'économie, sur le social, sur l'international des idées extrêmement claires, financées, charpentées, argumentées, on a vu un flou très habilement masqué et dispensé par Emmanuel Macron", a déclaré Bernard Accoyer sur Public Sénat et Sud Radio, estimant que l'échange entre les cinq candidats à l'élection présidentielle conviés avait donné lieu à un "bon débat".

Selon lui, le candidat du mouvement En Marche!, placé loin devant François Fillon dans les sondages, a "un tempérament totalement flou". "Sur une forme qui est assez séduisante superficiellement, Macron ne dit rien, il est d'accord avec tout le monde, (...) il n'explique pas comment il finance" son programme, a-t-il jugé.

"Il y avait une question qui se posait: où veut aller Macron, avec qui pourrait-il gouverner? On sait qu'il n'aura pas de majorité, le seul qui peut avoir une majorité, c'est François Fillon", a-t-il ajouté.

Sur la stratégie du candidat de droite, mis en examen après la révélation de soupçons d'emplois fictifs dans sa famille et resté globalement sur la défensive pendant le débat, il a expliqué que "ce n'est pas son tempérament de conduire une bataille de chiffonniers".

"On ne parle que des affaires depuis le début de la campagne, heureusement qu'on parle enfin du fond", a relevé Bernard Accoyer. Les Français "voient bien qu'il y avait un homme d'Etat, un homme solide qui a réfléchi pendant plus de trois ans (...) pour produire le programme très abouti qui est le sien", a-t-il ajouté.

A propos des difficultés rencontrées par le candidat dans sa campagne en février et début mars, qui avaient conduit une partie des Républicains à envisager un "plan B" en la personne d'Alain Juppé, Bernard Accoyer a affirmé qu'à présent "la famille est rassemblée derrière François Fillon."

Selon lui, il y a eu "effectivement quelques changements" dans l'équipe de campagne, avec la vague de défections qui a précédé le rassemblement de dizaines de milliers de partisans de François Fillon au Trocadéro, à Paris, le 5 mars.

"L'architecture est désormais solide et il n'y a pas lieu d'y revenir", a-t-il ajouté, assurant qu'il avait été "aux côtés" de François Fillon "depuis le début" et que celui-ci "a toujours tenu le cap, malgré les difficultés, malgré un acharnement médiatique".

Partager cet article

Dans la même thématique

Pour Accoyer, Fillon « solide » lors du débat, Macron « flou »
3min

Politique

« L’humour est de gauche » selon l’humoriste belge Alex Vizorek

C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.

Le

Pour Accoyer, Fillon « solide » lors du débat, Macron « flou »
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le