Pour Accoyer, le parti LR a besoin d’un “puissant renouvellement”

Pour Accoyer, le parti LR a besoin d’un “puissant renouvellement”

Le secrétaire général de LR, Bernard Accoyer, a estimé dimanche que son parti avait besoin d'un "puissant renouvellement", auquel...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Le secrétaire général de LR, Bernard Accoyer, a estimé dimanche que son parti avait besoin d'un "puissant renouvellement", auquel il compte travailler dans les prochains mois jusqu'à l'élection d'un nouveau président, évoquant aussi un "leadership à définir".

Interrogé sur une éventuelle disparition des anciens partis, vu les chamboulements en cours, cet ancien président de l'Assemblée nationale a répondu sur BFMTV: "mourir et disparaître, non, mais ils sont confrontés à une crise aiguë".

S'il a jugé "extrêmement grave" d'abord la situation à gauche, cet élu Les Républicains (ex-UMP) a déclaré qu'il "ne souhaite pas" que le Parti socialiste, "parti de Jaurès", meure, convaincu que "les partis politiques, même s'ils ont mauvaise réputation, sont utiles et figurent d'ailleurs dans la Constitution comme acteurs indispensables de la vie démocratique".

Quant à LR, "depuis plusieurs mois dans une crise", le secrétaire général a souligné le "besoin d'un puissant renouvellement, il faut nous ressourcer, c'est une tâche à laquelle je me consacrerai pendant quelques mois, jusqu'à l'élection du prochain président" de LR.

Affirmant que sur la "conception de ce que doit être un parti politique aujourd'hui, tout est à revoir", M. Accoyer a annoncé avoir "demandé à de très jeunes intellectuels d'y réfléchir déjà".

Quid de la future ligne du parti Les Républicains? "Il y a la ligne d'un rassemblement très large, qui va de la droite jusqu'au centre, et il peut y avoir une position plus tranchée, plus à droite, qui peut avoir plus de mal à rassembler", a-t-il plaidé, ajoutant que "la division est facteur d'affaiblissement".

Quant à une éventuelle scission du groupe LR à l'Assemblée après les législatives, ce député de Haute-Savoie, qui ne brigue pas de sixième mandat, a concédé que "tout est possible" vu que, "depuis des mois, nous sommes devant des événements que personne n'aurait imaginés", mais assuré que "nous ferons tout avec Christian Jacob et François Baroin pour l'éviter".

Au parti, "ce qui s'est passé depuis quelques mois, avec la fin de la carrière politique de Nicolas Sarkozy, d'Alain Juppé, de François Fillon, nous met dans une situation nouvelle, nous avons un leadership à définir", a-t-il observé.

"L'élection du président de LR à l'automne nous fera avancer sur cette voie, mais nous ne manquons pas de talents, il y a des présidents et présidentes de région qui ont beaucoup de talent et, je l'espère, beaucoup d'ambition", a glissé M. Accoyer, sans citer de noms.

Dans la même thématique

Pour Accoyer, le parti LR a besoin d’un “puissant renouvellement”
3min

Politique

« Si tout le monde n’a pas le doigt sur la couture, Jean-Luc Mélenchon veut casser la Nupes ? », interroge Yannick Jadot

Yannick Jadot continue de s’opposer à Jean-Luc Mélenchon sur la constitution d’une liste commune à la Nupes pour les élections européennes de 2024. Les verts entendent porter leurs propres couleurs dans un scrutin qui leur est traditionnellement favorable, sans remettre en cause pour autant la nécessité d’une union de la gauche en 2027.

Le

Pour Accoyer, le parti LR a besoin d’un “puissant renouvellement”
3min

Politique

Retraites : « Certains pensaient avoir élu Rocard, ils ont Giscard pour l’arrogance et Sarkozy pour la brutalité »

Invité de la matinale de Public Sénat, l’eurodéputé EELV Yannick Jadot estime qu’Emmanuel Macron « a usé de tous les contournements » pour faire adopter la réforme des retraites. En marge d’une 14e journée de mobilisation, il espère que la proposition de loi d’abrogation qui sera discutée jeudi à l’Assemblée pourra aller jusqu’au vote.

Le

Paris: Debat reforme des retraites au Senat
11min

Politique

Elections sénatoriales 2023 : EELV espère « renforcer le groupe écologiste de quelques sièges »

Alors qu’un tiers du groupe écologiste est renouvelable, soit 4 sièges sur 12, son président, Guillaume Gontard, n’a pas d’inquiétude pour le conserver. EELV mise notamment sur Paris et la Loire-Atlantique pour gagner deux ou trois sièges. Mais la division à gauche pourrait compliquer les choses. Beaucoup dépend de l’issue des discussions avec le PS.

Le