Invitée de la matinale de Public Sénat, la ministre du logement, Valérie Létard est revenue sur les ambitions du gouvernement en la matière. L’ancienne sénatrice veut faire de son portefeuille un sujet de consensus, au risque d’avancer de manière incertaine.
Pour Accoyer (LR), la décision de Bertrand le “dessert”
Par Public Sénat
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Le secrétaire général des Républicains Bernard Accoyer a dit mardi "regretter" le départ de Xavier Bertrand du parti Les Républicains, estimant que cette initiative "personnelle" et improvisée", le "dessert" .
Interrogé sur le départ de Xavier Bertrand des Républicains au lendemain de la victoire de Laurent Wauquiez, M. Accoyer répond sur LCP: "Il y a une initiative personnelle, probablement improvisée (...) par Xavier Bertrand. Je la regrette, c'est un ami, je pense qu'il se dessert lui même dans cette précipitation, dans cette initiative (...)".
"Je pense qu'il n'a pas une grande sympathie pour Laurent Wauquiez, je pense qu'il visait et qu'il regrette de ne pas pouvoir avoir la place de président des Républicains", a-t-il ajouté.
M. Accoyer, qui s'apprête à quitter ses fonctions opérationnelles à LR pour "faire place aux jeunes", est par ailleurs revenu sur les déclarations de Xavier Bertrand, lundi soir sur France 2, qui affirmait que "maintenant tout se joue en dehors des partis politiques". "Les partis politiques ne lui ont pas toujours paru inutiles", a-t-il souligné, évoquant le rôle de LR dans sa conquête de la région des Hauts-de-France en 2015.
Quant à la présidente de l'Ile-de-France, elle aussi hostile à Laurent Wauquiez: "Valérie Pécresse a clairement affirmé qu'elle restait à l'intérieur de sa famille politique qui a contribué à lui permettre d'être élue", a souligné Bernard Accoyer.
Autre front ouvert avec l'élection de Laurent Wauquiez: l'alliance avec le parti de centre-droit UDI. Son président, Jean-Christophe Lagarde, avait prévenu qu'il ne voudrait "plus d'alliance" avec Les Républicains si Laurent Wauquiez était élu.
"Lorsque viendront les élections, l'UDI fera comme elle a fait habituellement, elle ira en fonction de ses intérêts politiques et comme nous aurons la dynamique (...) vous verrez que la dynamique des Républicains entraînera avec elle les quelques centristes qui sont +en marche+", a ironisé l'ancien président de l'Assemblée nationale.