Pour Bussereau les élus locaux doivent faire entendre leur voix

Pour Bussereau les élus locaux doivent faire entendre leur voix

Invité de l’émission L’épreuve de vérité, Dominique Bussereau  président de l’Assemblée des départements de France a réagi à la mise en place du non-cumul des mandats qui fait qu’il n’y aura plus de président de département au Sénat dans les prochains jours. « Nous devons faire entendre plus fort notre voix » a-t-il affirmé.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Président du département de la Charente-Maritime, Dominique Bussereau a pris acte d’un changement dans la vie politique française. La règle du non-cumul des mandats qui s’appliquera complètement après dimanche prochain, date des élections sénatoriales, interdira à un représentant d’un exécutif local de cumuler son mandat avec celui de parlementaire. Une réforme qui peut paraître paradoxale  à la Haute assemblée, chambre représentant les territoires. « C’est une difficulté » a reconnu Dominique Bussereau. « Il faut maintenant qu’on s’organise. «Philippe Richert (président de l’Association des régions de France), François Baroin (président de l’Association des maires de France) et moi et mes collègues pour les départements, il faut que nous fassions plus entendre notre voix. Il faut qu’on discute directement avec les parlementaires et avec le gouvernement. Donc, nous avons une responsabilité supplémentaire dans cette nouvelle période » explique Dominique Bussereau qui ne s'est pas représenté aux législatives.

"On ne va pas signer des contrats dont on ne connaît pas les clauses" prévient Bussereau
01:51

Sur ce sujet, Dominique Bussereau est revenu sur les 13 milliards de baisses de dotations aux collectivités annoncées cet été par le gouvernement lors de la conférence nationale des territoires. À la rentrée, le chef de l’État a précisé sa méthode. En ce qui concerne environ 300 des plus grandes collectivités,  il a confié aux préfets, le soin de négocier avec chacune d'elle un contrat financier. Une méthode contractuelle « qui n’est pas mauvaise » pour Dominique Bussereau  qui pour autant «  ne signera pas » sans connaître la part prise par l'État notamment en ce qui concerne le RSA, ou la prise en charge de mineurs isolés étrangers.

Dans la même thématique

Paris: Francois Bayrou discours politique generale  au Senat
10min

Politique

Direct. Le Sénat a adopté le budget 2025 

Alors que le projet de loi de finances sera voté aujourd'hui au Sénat, l’issue du scrutin fait peu de doutes. La majorité sénatoriale de droite et du centre devrait voter en faveur du budget.

Le

Pour Bussereau les élus locaux doivent faire entendre leur voix
3min

Politique

Négociations sur le budget : « Il faut savoir être raisonnable dans ses exigences », demande Paul Christophe (Horizons) aux socialistes

Les sénateurs passeront au vote sur le budget ce jeudi après-midi. Malgré plusieurs concessions faites par le gouvernement aux socialistes, le groupe PS au Sénat s’opposera au texte. « À un moment, il faut être responsable : (...) notre pays a besoin d'un budget », regrette le nouveau président du groupe Horizons à l’Assemblée nationale, Paul Christophe. Invité ce jeudi de la matinale de Public Sénat, le député du Nord estime qu’« énormément d’avancées » ont déjà été apportées à la gauche sur le budget.

Le