Pour Cambadélis, Macron « crée les conditions d’un non-rassemblement »
Jean-Christophe Cambadélis, le Premier secrétaire du PS, a estimé mardi qu'Emmanuel Macron avait commis une "énorme faute...

Pour Cambadélis, Macron « crée les conditions d’un non-rassemblement »

Jean-Christophe Cambadélis, le Premier secrétaire du PS, a estimé mardi qu'Emmanuel Macron avait commis une "énorme faute...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Jean-Christophe Cambadélis, le Premier secrétaire du PS, a estimé mardi qu'Emmanuel Macron avait commis une "énorme faute politique" en "créant les conditions d'un non-rassemblement" autour de sa candidature, alors que le candidat "En Marche!" se montre tiède face à un éventuel ralliement de Manuel Valls.

"Alors qu'il n'est pas encore élu, il définit sa majorité présidentielle ? Ce sont les sondages qui font la majorité ? Les Français n'ont pas encore voté... C'est un déni de démocratie", a affirmé M. Cambadélis sur BFMTV.

Pour lui, l'ancien ministre de l’Économie "crée les conditions d'un non-rassemblement autour de sa candidature. C'est une énorme faute politique".

Emmanuel Macron a organisé mardi une conférence de presse au cours de laquelle il a affirmé qu'il resterait "maître des horloges", malgré les éventuels nouveaux soutiens à sa campagne, comme celui de l'ex-Premier ministre Manuel Valls, qui s'exprimera mercredi sur ce sujet.

"C'est quand même une certaine fébrilité", a jugé M. Cambadélis.

"Demain, possiblement, Manuel Valls va s'exprimer, (Emmanuel Macron) déclenche une conférence de presse. Demain, président de la République, il va en déclencher tous les jours ? Parce que des événements comme ça, il y en aura tous les jours!", a encore estimé le patron du PS.

"C'est étonnant de voir ce candidat réagir, sur-réagir comme ça pendant la (campagne) présidentielle", a lâché M. Cambadélis, pour qui M. Macron est "dans la continuité" plutôt que le "renouveau" avec le ralliement d'"onze anciens ministre de Jacques Chirac" à sa candidature.

Le Premier secrétaire du PS a toutefois précisé que "s'il faut faire face au FN, nous serons tous avec le candidat républicain" qui sera opposé le cas échéant à Marine Le Pen lors du second tour de la présidentielle.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Pour Cambadélis, Macron « crée les conditions d’un non-rassemblement »
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le