Pour Dupont-Aignan, les « gilets jaunes doivent garder la pression »

Pour Dupont-Aignan, les « gilets jaunes doivent garder la pression »

Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France, a estimé lundi que les "gilets jaunes doivent garder la pression" parce...
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Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la France, a estimé lundi que les "gilets jaunes doivent garder la pression" parce que "le compte n'y est pas du tout".

"Je ne crois pas (que ce soit la fin de la crise), parce que le compte n'y est pas du tout", a déclaré M. Dupont-Aignan sur France 2, en dénonçant "beaucoup de critiques très injustes sur les gilets jaunes".

"Je crois que les Français aspirent à une trêve. Pour autant, je pense que les gilets jaunes doivent garder la pression, notamment pour obtenir ce qui n'a pas été obtenu, et qui est mon obsession, la fin du gel des pensions de retraite, des prestations familiales", qui "condamne nos retraités, les familles françaises, à voir leur pouvoir d'achat réduit année après année", a-t-il dénoncé.

Le gouvernement a décidé de revenir sur la hausse de la CSG pour une partie des retraités mais pas sur la désindexation des pensions de retraite et allocations familiales sur l'inflation.

Nicolas Dupont-Aignan a aussi dénoncé les modalités de la hausse du Smic, estimant que le président de la République et le gouvernement "ont fait croire aux Français que tous les smicards vont voir augmenter de 100 euros leur salaire". "C'est faux et je regrette qu'on n'ait pas une augmentation générale des salaires", a-t-il ajouté.

Le gain de 100 euros net pour les salariés proches du Smic passera "par une hausse massive de la prime d'activité", a annoncé Edouard Philippe dans un entretien aux Echos publié dimanche soir. Cette hausse ne concernera donc pas tous les salariés au Smic car la prime d'activité tient compte de l'ensemble des revenus du ménage.

M. Dupont-Aignan, qui a déposé une proposition de loi sur le sujet il y a quelques mois, a aussi plaidé pour un "référendum d'initiative populaire sans le verrou parlementaire" et avec "500.000 signatures comme en Italie, comme en Suisse".

Le Premier ministre s'est déclaré favorable sur le principe à un référendum d'initiative citoyenne (RIC), une des principales revendications des "gilets jaunes", mais "pas dans n'importe quelles conditions".

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