Pour Faure (PS), Macron « confond tous les rôles dans sa présidence »

Pour Faure (PS), Macron « confond tous les rôles dans sa présidence »

Olivier Faure (PS), président du groupe Nouvelle Gauche à l'Assemblée, a décrit jeudi un Emmanuel Macron "qui confond tous les...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Olivier Faure (PS), président du groupe Nouvelle Gauche à l'Assemblée, a décrit jeudi un Emmanuel Macron "qui confond tous les rôles dans sa présidence", tour à tour "chef d'état-major, ministre des Affaires étrangères et même ministre des relations avec le Parlement", après la démission du général Pierre de Villiers.

"Il y a aujourd'hui une espèce de volonté de considérer que tout procède de lui, exclusivement de lui. Il est chef d'état-major, il est ministre des Affaires étrangères, il est même ministre des relations avec le Parlement quand c'est lui qui rassemble ses troupes pour les remettre au carré avant l'examen de la loi sur la moralisation", a déclaré M. Faure sur LCI.

"Il confond finalement dans sa présidence tous les rôles, toutes les fonctions. C'est effectivement une hyperprésidence" dont "le principal défaut est de ne pas laisser place à l'altérité", a ajouté le député de Seine-et-Marne.

"Il y a un problème, il y a un sujet y compris dans la volonté d'humilier le chef d'état-major devant ses propres troupes à la veille du défilé militaire, ce qui est quand même assez inédit". Emmanuel Macron "rappelle à l'ordre de manière sèche quelqu'un qui s'est exprimé dans le cadre d'un huis clos devant une commission parlementaire". "Ca dit quelque chose sur Jupiter. Ca dit que Jupiter confond parfois autorité et autoritarisme", a-t-il jugé.

"La vraie façon d'être un chef respecté, c'est de respecter ses engagements. Pour pouvoir créer la confiance, il faut d'abord être un homme de parole. Et c'est ce qui manque aujourd'hui au chef de l'Etat".

Sur les efforts budgétaires, le président du groupe Nouvelle gauche a reproché au gouvernement de ne pas utiliser la "réserve de précaution de 13 milliards d'euros". "Ils annulent des crédits parce qu'ils font des choix politiques. Ils peuvent faire des choix politiques, c'est même leur légitimité. Mais ils ne les assument pas!".

"Sur le développement par exemple, ils suppriment 141 millions en considérant que ce n'est pas un budget prioritaire, ils auraient pu faire autrement, prendre dans la réserve de précaution", a-t-il dit.

Dans la même thématique

Pour Faure (PS), Macron « confond tous les rôles dans sa présidence »
5min

Politique

Défense, sécurité, immigration : en position de force à Bruxelles, la droite européenne affirme sa feuille de route

Plus grand groupe au Parlement européen, le PPE est désormais aussi largement représenté au Conseil. Réunis au Sénat pour leurs journées parlementaires, les eurodéputés du groupe sont en position de force pour imposer leur agenda à Bruxelles. Dans ce contexte, le chef de file des eurodéputés LR, François-Xavier Bellamy, appelle la droite française à « se reconstruire », pour être « un partenaire à la hauteur ».

Le

Paris: Sarkozy Stands Trial Over Alleged Libya Financing
2min

Politique

Procès libyen : sept ans de prison et 300 000 euros d'amende requis contre Nicolas Sarkozy

Les magistrats ont demandé ce jeudi 27 mars contre l’ancien président de la République une peine de sept ans de prison ferme et 300 000 euros d’amende dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Dans un message sur ses réseaux sociaux, l’intéressé a voulu dénoncer la partialité du Parquet national financier. Le jugement sera rendu dans plusieurs mois.

Le

Pour Faure (PS), Macron « confond tous les rôles dans sa présidence »
3min

Politique

Convocation d’Alexis Kohler devant la commission d’enquête sur les eaux en bouteille : « Lorsque l’on n’a rien à se reprocher, il vaut mieux venir », estime Laurent Burgoa

Laurent Burgoa, le président de la commission d’enquête du Sénat sur les eaux en bouteille espère qu’Alexis Kohler, secrétaire général de l’Elysée, se rendra devant la commission d’enquête le 8 avril prochain. Par ailleurs, il déplore l’attitude adoptée par Nestlé Waters devant l’instance parlementaire, et désire que les travaux de cette commission débouchent sur une proposition de loi.

Le