"Ce n'est pas une campagne facile": Benoît Hamon a évoqué lundi le poids d'un quinquennat qui a "déçu" et le "poison permanent" des défections au sein du PS pour expliquer ses mauvais scores dans les sondages pour la présidentielle.
"Ce n'est pas une campagne facile je le reconnais (...) parce qu'il y a le bilan d'un quinquennat", a déclaré Benoît Hamon sur RTL.
"Cela vous plombe en tant que candidat socialiste?", a interrogé la journaliste. "Incontestablement, ça pèse", a répondu M. Hamon.
A moins de deux semaines du premier tour, les derniers sondages donnent le candidat socialiste en dessous de 10% d’intentions de vote, loin derrière le candidat de la France Insoumise Jean-Luc Mélenchon qui, crédité de 18 % des voix, se dispute la troisième place avec François Fillon.
Benoît Hamon a affirmé que l'électorat de gauche avait été "déçu" par le quinquennat de François Hollande, évoquant la déchéance de nationalité, la loi Travail, et "l'échec sur le chômage".
Il a ensuite continué "son raisonnement", parlant de "poison permanent" des défections : "Après, il y a des défections nombreuses. Quand tous les jours vous avez le feuilleton de ceux qui s'en vont c'est quand même pas facile à gérer", a-t-il expliqué.
"Ce n'est pas tant que moi je le gère mal, c'est que ce sont nos électeurs qui se disent finalement à quoi bon" ?, a-t-il continué, avant de conclure :
"On aurait pu rêver campagne plus facile à mener".