Le Nouveau Front Populaire (NFP) peine à porter une voix commune sur les prochaines échéances parlementaires, malgré la volonté partagée par l’ensemble des groupes de gauche de censurer le futur gouvernement de Michel Barnier. En outre, l’affrontement des derniers jours entre Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin interroge sur la place de LFI au sein de l’alliance.
Pour Jean-Luc Mano « Macron finalement n’a de la chance que dans les campagnes électorales »
Par Public Sénat
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Si la première campagne avait montré un candidat disruptif, renversant la table et cassant les codes, cette seconde candidature d’Emmanuel Macron est aux antipodes de cela pour le spécialiste en communication politique, Jean-Luc Mano. Même si dans son discours, le candidat Macron version 2022 teinte ses propos de l’idée forte de protection, il n’y a pas de radicalité affirme-t-il avant d’ajouter : « Il y a bien sûr, des accents churchilliens quand il dit notamment que cela va être dur, mais en même temps, il y a aussi l’appel à la paix et à l’optimisme ».
« Du sang et des larmes », une communication tenable pour Emmanuel Macron ?
Pour Jean-Luc Mano, il est possible qu’Emmanuel Macron poursuive sa courte campagne sur cette tonalité. Le contexte de guerre entre la Russie et l’Ukraine l’y oblige. « L’Histoire est tragique", analyse-t-il, "parce que ce président finalement n’a de la chance que dans les campagnes électorales. Il a eu une première campagne en 2017 où l’affaire Fillon et la déchéance politique de François Hollande l’ont considérablement aidé puis il a eu le quinquennat le plus pourri de la Ve République et le contexte dans lequel il fait l’élection aujourd’hui lui est objectivement extraordinairement favorable ».
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