A Nantes dans une semaine, les élections municipales seront marquées pour la première fois par une présence dominantes de candidates, la maire socialiste sortante Johanna Rolland fait face à cinq autres femmes qui ont toutes entre 28 et 46 ans.
Oratrice de talent, Johanna Rolland, élue en 2014 à l'âge de 34 ans, a poursuivi la politique socialiste de Jean-Marc Ayrault, maire de Nantes pendant plus de 20 ans.
L'ancien Premier ministre avait été réélu dès le premier tour mais pour Johanna Rolland, qui a oeuvré durant son mandat pour l'accueil des migrants ou encore la lutte contre les violences faites aux femmes, plusieurs adversaires sont susceptibles d'arriver au second tour.
Dans la ville, théâtre de la lutte contre le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes abandonné en 2017, EELV est représenté par Julie Laernoes.
Julie Laernoes le 10 décembre 2019 à Nantes
AFP/Archives
La candidate de 37 ans, qui a débuté en politique aux côtés de Dominique Voynet, propose d'interdire la voiture un dimanche par mois ou encore de mettre en place des "journées du Matrimoine" pour "valoriser l'œuvre des femmes nantaises".
Le parti présidentiel a, lui, pour candidate la députée de Loire-Atlantique Valérie Oppelt, 46 ans, qui a débuté en politique avec Emmanuel Macron.
Dans son programme, l'élue LREM affirme: "En 2014, Nantes était classée cinquième dans le palmarès des villes où il fait bon vivre en France. Aujourd'hui, elle est vingtième. Tout est dit" et présente la sécurité comme une priorité.
Ce thème est aussi au coeur des propositions de Laurence Garnier (LR), 41 ans, élue d'opposition au conseil municipal, déjà candidate en 2014.
Pour le RN, qui n'est actuellement pas représenté au conseil municipal, c'est Eleonore Revel, 38 ans, qui conduit la liste. Marine Le Pen s'est rendue à Nantes fin janvier pour la soutenir, affirmant que l'objectif était de passer "la barre des 10%". En 2014 le candidat FN avait obtenu 8,14% des voix.
Eléonore Revel le 23 janvier 2020 à Nantes
AFP/Archives
La sixième candidate est Margot Medkour, 28 ans, qui conduit une liste citoyenne baptisée "Nantes en Commun" avec notamment une dizaine de colistiers issus de LFI. Plafonnement des loyers et transports en commun gratuits pour les plus modestes figurent parmi leurs propositions.
Les autres candidats sont trois hommes: le cheminot Nicolas Bazille pour Lutte ouvrière (LO), Riwan Chami pour le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et Hugo Sonnier pour l'Union populaire républicaine (UPR).
La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.
À l’occasion des 150 ans du Sénat, 265 collégiens issus de 66 départements différents se sont réunis ce samedi 14 juin au Palais du Luxembourg pour découvrir le travail parlementaire. Les jeunes ont notamment pu formuler leurs propositions lors du travail au sein des commissions parlementaires.
Réunis à Nancy pour leur congrès, les militants PS appellent leurs responsables à se retrouver. Malgré la victoire d’Olivier Faure, les discussions avec les amis de Nicolas Mayer-Rossignol pour tenter le rassemblement ne sont pas sûres d’aboutir.
Chaque jour, il constate la difficulté de faire cours à une génération « trop connectée ». Manque de concentration, difficultés d’apprentissage, comment enseigner à des enfants connectés en permanence ? Pour y remédier, Antony Mareuil a mis en place un cours de sensibilisation à la surexposition aux écrans. Une solution qu’il nous expose dans l’émission Dialogue Citoyen présenté par Quentin Calmet.