Caroline de Camaret : Alors, justement au prochain sommet européen du 10 et 11 décembre les discussions s’annoncent tendues alors que Budapest associé à Varsovie a mis son veto au budget de l’union européenne et au plan de relance qui est qui est adossé à ce budget pour dénoncer un nouveau mécanisme qui permettrait de priver de ses fonds les pays qui ne respecteraient pas l’État de droit, est-ce qu’on va réussir à trouver un terrain d’entente avec eux ?
Katarina Barley : « J’espère bien parce qu’il faut une solution. Tout le monde attend l’argent du plan de relance, donc il faut un succès là. Mais ils – la Hongrie et la Pologne — jouent cette carte parce qu’ils savent très bien qu’ils ne sont pas en conformité avec l’état de droit, depuis longtemps. Depuis 10 ans en Hongrie, depuis cinq ans en Pologne ils redéfinissent leurs pays comme des démocraties « illibérales » comme ils disent.
Et maintenant, ils commencent aussi à essayer de redéfinir les valeurs européennes ; pas seulement leurs propres valeurs mais aussi les valeurs européennes et c’est tellement dangereux ! Il faut vraiment faire attention là ; parce que si on ne reste pas ferme nous les 25 autres pays membres on va changer l’union européenne. Ça ne va pas rester la même union qu’avant ».
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