Pour Lemaire, « la colère perpétuelle de Mélenchon ne fait pas un projet »
Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire estime que "la colère perpétuelle de Mélenchon ne fait pas un projet",...

Pour Lemaire, « la colère perpétuelle de Mélenchon ne fait pas un projet »

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire estime que "la colère perpétuelle de Mélenchon ne fait pas un projet",...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le ministre de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire estime que "la colère perpétuelle de Mélenchon ne fait pas un projet", au lendemain de la manifestation à Paris de la France insoumise et de son chef de file, dans un entretien au Journal du Dimanche.

"A tous ceux qui attisent les colères, j'ai une question à poser +que proposez-vous d'autre ?+", lance Bruno Le Maire avant d'asséner: "le projet de colère perpétuelle de Jean-Luc Mélenchon ne fait pas un projet pour la France" et "le texte de la réforme du droit du travail ne changera pas".

Le ministre reconnaît qu'"en démocratie il est naturel que chacun s'exprime" mais explique-t-il "la mission (...) confiée au gouvernement c'est d'appliquer le programme choisi par le peuple français (...) d'aller au bout des transformations en profondeur qui sont nécessaires pour notre pays".

"Les Français se sont exprimés lors des élections présidentielles et législatives. Nous sommes là pour respecter leur mandat".

"Toute transformation suscite des craintes. Pour les surmonter, il faut aller vite pour apporter aux Français les résultats positifs de cette politique", ajoute-t-il.

Et le ministre de l'Economie et des Finances de préciser son rôle qui "est de pousser le plus loin possible la transformation économique de la France sous l'autorité du Premier ministre. Parce qu'il y a urgence. Les indicateurs sont favorables pour la première fois depuis longtemps".

Bruno Le Maire s'en prend ensuite à "cette droite qui critique la politique que nous menons" et lance "pourquoi ne pas nous rejoindre ?"

"Les chefs de la droite n'ont pas conscience du moment historique où nous sommes. Ils devraient nous soutenir au lieu de faire le jeu des extrêmes. Je leur dit: soyez à nos côtés, mettez-vous à la hauteur des Français!"

"Ma culture est de droite, mais je suis aux côtés d'Emmanuel Macron parce qu'avec lui nous allons moderniser notre économie, accélérer l'intégration européenne, innover, investir", conclut Bruno Le Maire.

Devant des dizaines de milliers de partisans réunis samedi place de la République à Paris, Jean-Luc Mélenchon, chef de file de la France insoumise, a appelé à poursuivre la mobilisation contre les ordonnances réformant le Code du travail.

Partager cet article

Dans la même thématique

Pour Lemaire, « la colère perpétuelle de Mélenchon ne fait pas un projet »
4min

Politique

Armement : Kaja Kallas appelle la France à « augmenter les cadences de production »

C’est la voix de la diplomatie européenne. Au moment où le cessez le feu connait des ratés à Gaza, et où la guerre s’enlise en Ukraine, quelle place pour les Européens ? Comment peser sur les grands conflits en cours ? Guerre en Ukraine, cessez-le-feu à Gaza, ou encore traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Kaja Kallas défend son action et répond sans détour aux questions de Caroline de Camaret et d’Armen Georgian dans Ici l’Europe.

Le

Pour Lemaire, « la colère perpétuelle de Mélenchon ne fait pas un projet »
5min

Politique

Sarkozy à la Santé : la visite de Darmanin « peut être interprétée comme une forme de pression » sur les magistrats, note François Molins

Un collectif d’avocats a déposé plainte contre Gérald Darmanin pour son soutien apporté à Nicolas Sarkozy incarcéré pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne de 2007. Interrogé sur ce point l’ancien procureur général près la Cour de cassation, François Molins considère, lui aussi, que le déplacement du garde des Sceaux à la prison de la Santé pour y rencontrer l’ancien chef d’Etat « peut être interprété comme une forme de pression » sur les magistrats.

Le