Emmanuel Macron s'est dit "très satisfait" du ralliement mercredi de Bertrand Delanoë à sa candidature estimant que l'ancien maire PS de Paris "a pleinement sa place chez les progressistes".
"Je suis très honoré que Bertrand Delanoë pour lequel j'ai beaucoup d'estime, à la fois pour ce qu'il a fait en tant qu'élu et pour les positions qu'il a constamment prises, se soit exprimé dans les termes qu'il a employé ce matin", a déclaré l'ancien ministre de l'Economie, interrogé en marge de sa prise de parole devant l'Association des Départements de France.
Il a souligné également que le ténor socialiste s'était exprimé avec "la gravité qui correspond à la situation que vit notre pays".
"Compte tenu des positions qu'il a constamment défendues, je pense qu'il a pleinement sa place chez les progressistes, j'en suis très satisfait", a-t-il ajouté.
L'ancien maire de Paris Bertrand Delanoe le 4 décembre 2015 à Paris
AFP
M. Delanoë a annoncé mercredi à l'antenne de France Inter qu'il "soutenait la candidature de M. Macron "qui se rapproche le plus de (ses) convictions de socialiste, réformiste, Européen, réaliste".
Emmanuel Macron
AFP
Interrogé sur ce ralliement qui vient après d'autres et pourraient en préfigurer de nouveaux, M. Macron avait assuré plus tôt dans la matinée sur le plateau de France 2, qu'il fallait "beaucoup de pragmatisme là aussi". "La démarche qui a été la mienne depuis le début a été de rassembler les progressistes de gauche, du centre et de droite et de la société civile, c'est ce que nous sommes en train de réussir", s'est-il félicité.
Pour lui, "dans cette élection, aucun candidat ne peut prétendre gouverner, présider avec un parti unique, aucun". "Vous allez avoir des femmes et des hommes venant de la sociale démocratie française, des femmes et des hommes du centre, (...) de l’écologie, (…) de la droite modérée(…)", a-t-il énuméré.
Alors que le ton se durci entre les dirigeants de l’audiovisuel public et la chaine CNews de Vincent Bolloré qualifiée « d’extrême droite » par Delphine Ernotte. Une délégation de sénateurs LR sera reçue par la patronne de Radio France Sibille Veil le 30 septembre. Le 1er octobre, le président de l’Arcom, Martin Ajdari sera, lui, auditionné par la commission de la culture et de la communication de la chambre haute.
Alors que les syndicats appellent à la mobilisation ce jeudi, le leader de La France Insoumise prévient déjà qu’« il y aura des prolongements syndicaux comme il y aura des prolongements politiques » à cette journée, qui « se présente d’ores et déjà comme un immense événement », selon Jean-Luc Mélenchon.
Les syndicats appellent à la grève ce jeudi 18 septembre en réaction aux mesures budgétaires présentées par le précédent gouvernement l’été dernier. D’après le ministère de l’Intérieur, entre 600.000 et 900.000 manifestants sont attendus partout en France. Manon Aubry, eurodéputée LFI, espère que la mobilisation sera « encore plus importante » que celle du mouvement « Bloquons tout », le 10 septembre.
Entre 600 000 et 900 000 manifestants sont attendus en France ce 18 septembre. Une affluence proche du même ordre que celles contre la dernière réforme des retraites. Suivez le déroulé de cette journée sur notre live.
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