Politique
Invitée de la matinale de Public Sénat, Sophie Primas a annoncé que le débat sur l’identité nationale, voulu par François Bayrou, sera lancé « début avril ».
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Par Public Sénat
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Le parrainage annoncé par Alain Juppé à l'égard de François Fillon pour la présidentielle n'est ni "enthousiaste" ni "de conscience" mais simplement "légitimiste", a estimé vendredi Emmanuel Macron en visite à Bordeaux.
Alain Juppé a annoncé vendredi sur Twitter apporter son parrainage à François Fillon car il ne "quitte pas le navire dans la tempête".
M. Macron, qui a rendu un hommage appuyé au maire de Bordeaux, jeudi soir lors d'un meeting en banlieue bordelaise, a refusé d'y voir une fin de non-recevoir de M. Juppé.
"Je ne le prends pas comme tel, je n'ai pas fait appel (jeudi) à Alain Juppé, j'ai simplement souligné le choix en responsabilité qu'il avait pris et les propos qu'il avait prononcés" en renonçant à être un recours à François Fillon.
Lundi, le maire de Bordeaux, arrivé second de la primaire à droite, avait critiqué le vainqueur du scrutin, pris dans une affaire d'emplois présumés fictifs, en jugeant qu'il se trouvait "dans une impasse".
"Je n'ai pas le sentiment que (ces propos) étaient ceux d'un parrainage enthousiaste et de conscience. Sans doute (est ce) un parrainage légitimiste et de parti", a affirmé l'ancien ministre de l'Economie en marge d'une visite à un concours des métiers au parc des Expositions de Bordeaux.
"Entendons nous bien: les Françaises et les Françaises qui croient en l'Europe, qui croient dans l'innovation et le progrès social, dans l'égalité des chances et le projet éducatif, je pense qu'ils ne peuvent pas se retrouver dans le projet de François Fillon", a-t-il encore dit.
"Donc si parfois notre société politique oublie la cohérence par souci des intérêts, nos concitoyens, eux, savent ce qui les tient et ce pour quoi ils avancent", a ajouté le candidat devant les journalistes.
Venu sur les terres bordelaises d'Alain Juppé, Emmanuel Macron s'était déjà efforcé jeudi soir lors d'un meeting à Talence (Gironde) de séduire l'électorat juppéiste, qu'il espère ravir à M. Fillon.
Il avait salué en M. Juppé "un grand maire" et "un grand responsable politique".
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