S’il ne veut pas passer pour le chevalier blanc de la politique, Emmanuel Macron a tout de même rappelé que « dans les statuts d’En Marche, dès le 6 avril 2016, « il y avait l’interdiction d’embaucher des membres de sa famille (pour les parlementaires). Donc, je n’ai pas attendu ce qui se passe là pour être responsable ».
Puis, le président d’En Marche, a réaffirmé son souhait d’une prochaine « loi de moralisation de la vie politique » afin d’éviter les conflits d’intérêts. « Un parlementaire ce n'est pas quelqu'un qui se fait rémunérer pour des fonctions de conseil ou d’entremise. Ça, c’est inexplicable. On ne peut pas prétendre défendre l’intérêt général et faire la loi quand on est dans cette situation ». Une référence à peine voilée aux dernières révélations du Canard Enchaîné sur la société de François Fillon « 2F Conseils »
Macron : « J’aspire à présider le pays, je n’aspire pas à me faire applaudir dans les réunions publiques »
Après avoir passé son « oral » devant les maires de France, Emmanuel Macron est revenu sur l’accueil difficile qu’il a reçu de la part de certains élus, courroucés notamment par sa réforme d’exonération de la taxe d’habitation. Un « accueil responsable pour certains, politique pour d’autres (…) Moi j’aspire à présider le pays, je n’aspire pas à me faire applaudir dans les réunions publiques ou dans les auditoriums » a-t-il réagi.