Quel regard pose l’homme de théâtre, Olivier Py sur l’homme politique Emmanuel Macron ? De la mise en scène de ses meetings pendant la campagne à ses premiers pas de président sur le tapis rouge de l’Élysée le jour de la passation de pouvoir, le rideau se lève sur le style « Emmanuel Macron » au travers de quelques séquences qui ont marqué cette année politique.
Pour Olivier Py, Emmanuel Macron « impose son rythme et rempli les silences ».
Quel regard pose l’homme de théâtre, Olivier Py sur l’homme politique Emmanuel Macron ? De la mise en scène de ses meetings pendant la campagne à ses premiers pas de président sur le tapis rouge de l’Élysée le jour de la passation de pouvoir, le rideau se lève sur le style « Emmanuel Macron » au travers de quelques séquences qui ont marqué cette année politique.
Par Marie Lebon et Pierre Bonte-Joseph
Temps de lecture :
3 min
Publié le
Mis à jour le
« Un président jupitérien » qui impose son rythme.
7 mai 2017, large victoire d’Emmanuel Macron à la présidentielle… Au Carrousel du Louvre, soudain, le nouveau président de la République apparaît, seul. Un moment solennel décrypté par Olivier Py. « J’ai trouvé ça très réussi sur le plan dramatique, l’homme qui marche seul, qui impose son temps ».
Si les commentateurs sur les chaînes de télévision et à la radio parlaient pour remplir ce moment, « ce n’était pas du vide » pour le metteur en scène, « c’était du plein et c’est parce qu’il ne se passait rien que c’était du plein ». Occuper l’espace, imposer trois minutes de silence aux médias, une séquence jusqu’alors inédite saluée par le directeur du Festival d’Avignon. Une capacité déjà relevée sur ses images
Pour Olivier Py tout y est ou presque : « Il est lyrique, c’est déjà lui, c’est déjà sa voix, il a un rapport au temps. Ce que l’acteur fait c’est imposer à la salle son rythme intérieur et ça il le fait déjà…Il est bon il prend son temps il remplit les silences »
Olivier commente les images de la présidentielle
Un homme « bon dans l’improvisation » qui doit contrôler sa voix.
Pour Olivier Py « non, mais il fait une erreur vocale en allant au-dessus de ses capacités. Suite à cela, il prend un coach, un chanteur d’opéra ». Un moment raté donc pour l’homme de théâtre, mais qu’Emmanuel Macron considère comme réussi car il a le mérite de « faire parler de lui ».
Cependant, comme le confie le metteur en scène à Hélène Risser « je pense qu'il était dans une forme de populisme et c’est dommage car ce n’est pas lui ».
Comme les comédiens qui se produisent sur les planches du Festival d’Avignon, Emmanuel Macron est bon sur une scène car il a une qualité que tous les politiques n’ont pas : « rester naturel face à un prompteur, comme dans une situation d’improvisation ».
Pour Olivier Py, « il est cultivé donc n’a pas besoin de hausser la voix ». Et en cette année électorale inédite, « il a réussi à combler ce désir ambigu des Français, élire un homme à la fois président normal et président jupitérien ».
Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.
La commission des affaires sociales du Sénat a examiné ce 15 novembre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, transmis mercredi. Les rapporteurs veulent faire table rase de nombreuses modifications faites par les députés, qui ont aggravé le déficit de 17,5 à 24 milliards d’euros.
Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.
Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.
Le
Le direct
Des écrivaines dans les ombres de leur père, avec Vanessa Schneider et Anne Berest
Des écrivaines dans les ombres de leur père, avec Vanessa Schneider et Anne Berest