Florence Portelli, secrétaire générale de Libres!, le mouvement de Valérie Pécresse, a estimé lundi que "plus que jamais, les contre-pouvoirs dans ce pays sont importants", citant la justice, la presse, mais aussi "les contre-pouvoirs locaux".
Sur LCI, Florence Portelli a pointé "notamment depuis l'affaire Benalla, une pratique très solitaire du pouvoir, des comportements assez curieux, des explications que nous n'avons toujours pas".
"Je crois que plus que jamais les contre-pouvoirs dans ce pays sont importants, la presse qui fait bien son travail (...), la justice et également les contre-pouvoirs locaux", a poursuivi la maire de Taverny (Val-d'Oise).
"Comme beaucoup de mes collègues, je subis justement la défiance d'un Etat de plus en plus jacobin, de plus en plus solitaire, qui n'accepte pas des contre-pouvoirs, qui n'accepte pas les règles institutionnelles et je crois qu'il faut tirer la sonnette d'alarme d'une dérive antidémocratique".
Pour Mme Portelli, le "nouveau monde" d'Emmanuel Macron "n'a rien à envier à l'ancien et il faut arrêter avec ça. C'était un slogan très démagogique qui a fonctionné pendant un temps, c'était une sorte de populisme light (...) ben c'est pipeau".
"Il n'y a pas de nouveau monde, on est tous au même niveau et je crois qu'il faut au contraire réfléchir à de meilleurs contre-pouvoirs", a-t-elle ajouté.