"Mangez des pommes": fidèle à la tradition initiée par Raymond Barre, le Premier ministre Edouard Philippe a planté mardi son arbre dans le jardin de Matignon, un pommier de sa région, la Normandie, avec au passage un petit clin d'oeil à Jacques Chirac.
Le chef du gouvernement a planté un pommier de deux-trois mètres de haut, entouré et aidé par une classe d'élèves de CM2 de sa ville du Havre, venus avec leur pelle et leur chahut égayer le cérémonial de la plantation.
"Vous êtes bons, hein! La prochaine fois que j'ai un truc compliqué à faire, je vous appelle", leur a lancé M. Philippe, lui-même de très bonne humeur.
Quant au pommier de variété "claque-pépin" - ainsi nommé car on peut entendre le grelot des pépins à l'intérieur en agitant la pomme quand elle est mûre - "c'est une variété normande, c'est pour ça qu'elle a été choisie", a expliqué l'ancien maire du Havre.
"L'autre raison, c'est qu'il faut toujours manger des pommes! Je dis ça comme ça", s'est amusé l'ancien lieutenant d'Alain Juppé.
Par l'intermédiaire des Guignols de l'Info, "mangez des pommes" était devenu le leitmotiv de la campagne électorale de Jacques Chirac en 1995.
Plus grand jardin non public de Paris, le jardin de Matignon est un des plus réputés de la capitale, pour sa perspective savamment ordonnée notamment.
Le Premier ministre Edouard Philippe (c), le 28 novembre 2017 dans le jardin de l'hôtel Matignon à Paris
POOL/AFP
Depuis l'érable à sucre de Raymond Barre, c'est le 16e arbre planté par autant de Premiers ministres. Jacques Chirac, prédécesseur de M. Barre, n'avait pas planté d'arbre lors de son deuxième bail à Matignon (1986-1988).
Symbole de longévité, le chêne a été le plus choisi, avec quatre arbres (Mauroy, Fabius, Villepin, Valls), devant le magnolia (Ayrault et Cazeneuve). Le mentor politique de M. Philippe, Alain Juppé, avait lui choisi un cercidiphyllum.
L'arbre d'Edouard Philippe est le premier arbre fruitier de la liste.
Alors que Sébastien Lecornu s’apprête à clôturer le congrès des maires en réaffirmant sa volonté d’ouvrir un nouvel « acte de décentralisation », Gérard Larcher appelle le Premier ministre à présenter « un texte simple à un horizon prévisible ».
Au congrès des maires de France, le président du Sénat, Gérard Larcher a apporté son soutien au général Fabien Mandon. Mercredi devant les élus, le chef d’état-major des Armées a suscité la polémique en considérant que la France allait devoir « accepter de perdre ses enfants » dans la perspective d’un conflit prochain avec la Russie.
Devant le congrès des maires, le chef d’état-major des Armées, Fabien Mandon, a affirmé qu’en cas de guerre avec la Russie, on devait « accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est ». Autrement dit, accepter la mort de soldats et la nécessité « de souffrir économiquement parce que les priorités iront à de la production défense ». Dans cette optique, il estime que les maires ont « un rôle majeur » pour relayer le message.
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