“Pragmatique”, Marine Le Pen ne veut “pas le chaos”

“Pragmatique”, Marine Le Pen ne veut “pas le chaos”

Marine Le Pen, candidate au second tour de la présidentielle, a affirmé qu'elle était "pragmatique" et qu'elle ne voulait "pas le...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Marine Le Pen, candidate au second tour de la présidentielle, a affirmé qu'elle était "pragmatique" et qu'elle ne voulait "pas le chaos", dans une interview à paraître samedi dans Sud Ouest.

"Je veux être pragmatique, je ne veux pas le chaos", a affirmé Mme Le Pen, pour qui le second tour, "c'est la grande bataille pour la France".

La candidate FN estime que si elle est élue, "la majorité, le peuple me la donnera", "pas forcément" une majorité Front national, mais "une majorité présidentielle. Il y aura bien sûr des gens qui me rejoindront et qui participeront à cette majorité".

La candidate, à qui s'est rallié vendredi le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan, s'est également déclarée "très honorée du soutien de Marie-France Garaud, l'une des rares femmes politiques qui a vraiment marqué la Ve République".

Pour ce qui est de son adversaire, Emmanuel Macron a "toutes les qualités pour être un banquier d’affaire. Sauf que les qualités pour être un banquier d’affaire, ce sont les qualités de froideur, de dureté, presque d’inhumanité, incompatibles avec les qualités qu’il faut pour être président", a-t-elle fait valoir.

Enfin elle a assuré que "bien entendu" elle condamne les insultes proférées à l'encontre du candidat d'En Marche! ("Macron, on t'enc...") par une partie des personne présentes à son meeting à Nice jeudi soir.

"Ces propos ont eu lieu avant que je sois présente sur l’estrade, ils sont inadmissibles. Il est inacceptable d’user de ce genre de grossièretés à l’égard d’un candidat à l’élection présidentielle. C’est inadmissible quand ça vient de chez moi, autant que ça l’est quand ça vient de chez mes adversaires", a-t-elle affirmé.

Dans la même thématique

“Pragmatique”, Marine Le Pen ne veut “pas le chaos”
3min

Politique

« Nous n’aspirons pas à figurer dans un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche », assure Mathieu Darnaud

Invité de la matinale de Public Sénat, Mathieu Darnaud, président du groupe Les Républicains au Sénat, a répété ce jeudi que son parti ne participerait pas à « un gouvernement dont le Premier ministre serait de gauche et porterait le programme du Nouveau Front populaire ». Le responsable pointe « l’irresponsabilité » des forces politiques qui ont voté la censure.

Le

“Pragmatique”, Marine Le Pen ne veut “pas le chaos”
3min

Politique

Revalorisation du barème de l’impôt : « On peut imaginer plusieurs scenarii », selon Claude Raynal

Après avoir été présenté en conseil des ministres ce mercredi 11 décembre, le projet de loi spéciale sera examiné à l’Assemblée nationale à partir du 16 décembre et au Sénat en milieu de semaine prochaine. Cet après-midi, les ministres démissionnaires de l’Economie et du budget ont été entendus à ce sujet par les sénateurs. « La Constitution prévoit des formules pour enjamber la fin d’année », s’est réjoui le président de la commission des Finances du Palais du Luxembourg à la sortie de l’audition.

Le

Paris: Emmanuel Macron Receives President Of Guinea-Bissau Umaro Sissoco Embalo
4min

Politique

« Réguler les égos » : comment Emmanuel Macron conçoit son rôle dans son camp

Au moment où le chef de l’Etat s’apprête à nommer un nouveau premier ministre, Emmanuel Macron a reçu ce mercredi à déjeuner les sénateurs Renaissance, à l’Elysée. Une rencontre prévue de longue date. L’occasion d’évoquer les collectivités, mais aussi les « 30 mois à venir » et les appétits pour 2027…

Le

“Pragmatique”, Marine Le Pen ne veut “pas le chaos”
4min

Politique

Gouvernement : « On ne peut pas simplement trépigner et attendre que le Président veuille démissionner », tacle Olivier Faure

Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS, réclame un Premier ministre de gauche, alors que LFI refuse de se mettre autour de la table pour travailler sur la mise en place d’un gouvernement, préférant pousser pour une démission du chef de l’Etat. Ce mercredi, députés et sénateurs PS se sont réunis alors que le nom du nouveau chef de gouvernement pourrait tomber d’un instant à l’autre.

Le