Première dame: un positionnement « pas simple » à trouver, confie Brigitte Macron
Brigitte Macron a estimé en marge de la visite d'Etat cette semaine du couple présidentiel à Washington que le "positionnement"...

Première dame: un positionnement « pas simple » à trouver, confie Brigitte Macron

Brigitte Macron a estimé en marge de la visite d'Etat cette semaine du couple présidentiel à Washington que le "positionnement"...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Brigitte Macron a estimé en marge de la visite d'Etat cette semaine du couple présidentiel à Washington que le "positionnement" de Première dame n'était "pas simple" à trouver.

Dans un entretien aux médias français RTL et Le Monde, Mme Macron estime avancer "à petits pas" dans son rôle de Première dame.

"On est là sans être là. Il ne faut surtout pas être importune, car on n'est pas élue", a confié Mme Macron, 65 ans.

"Dans ma tête, je suis l'épouse d'Emmanuel Macron, pas celle du président de la République. Je ne me sens pas Première dame. Même si je suis consciente de la responsabilité", a-t-elle ajouté.

Elle dit continuer de mener "une vie normale", au contact régulier de sa famille, de ses enfants et petits-enfants, ou à la "rencontre des gens", rapporte vendredi le journal Le Monde.

Melania Trump, l'épouse du président américain, "est beaucoup plus contrainte que moi", affirme-t-elle. En raison des exigences de sécurité qui lui sont imposées, "Melania ne peut rien faire. Elle ne peut même pas ouvrir une fenêtre à la Maison Blanche. Elle ne peut pas mettre le nez dehors. Moi, tous les jours, je suis dehors à Paris."

Brigitte Macron est issue de la bourgeoisie française de province. Professeure de français, elle animait un atelier théâtre quand elle a rencontré son futur mari. Elle a activement participé à la campagne électorale qui a porté Emmanuel Macron au pouvoir en mai 2017, et assume leur différence d'âge (25 ans).

Selon Le Monde, Mme Macron admet toutefois regretter n'avoir "jamais de temps off, de moments morts où vous pouvez être totalement tranquille". "C'est le côté le plus pesant", dit-elle. "Maintenant, j'ai l'impression que chaque mot est un mot de trop, on se retient sans arrêt".

A propos de Melania Trump, avec qui Mme Macron partage notamment le combat pour l'éducation et une passion pour la haute couture, la Première dame française confie qu'elle est "gentille et charmante, intelligente et très ouverte".

"Nous avons le même humour, on rit beaucoup toutes les deux", ajoute-t-elle. "C'est une femme qui a beaucoup de caractère mais qui s'applique à le cacher. Elle rit très facilement de tout mais elle le montre moins que moi".

Partager cet article

Dans la même thématique

Première dame: un positionnement « pas simple » à trouver, confie Brigitte Macron
2min

Politique

Education nationale : « Je suis malheureux de l’instabilité ministérielle », déclare Jean-Michel Blanquer

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le

7min

Politique

Insécurité dans les territoires d’Outre-mer : « Nous, les maires, nous sommes en première ligne pour lutter, mais on n’a pas de moyens pour le faire »

A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».

Le