Voici de premières réactions politiques au discours d'Emmanuel Macron devant le Parlement réuni en Congrès lundi à Versailles:
- Lydia Guirous, porte-parole des Républicains: "Macron au Congrès de Versailles a tenté d'utiliser des mots de droite pour mieux servir de vieilles lunes de gauche. L'ambiguïté est toujours vouée à l'échec". (sur Twitter)
- Jean-Luc Mélenchon, chef de file des députés La France insoumise: "Un discours en phase avec son décor: faux marbres et phrases creuses. Étrange plainte sur les conséquences de ses propres choix. Étrange hémicycle peuplé d'automates applaudisseurs. Versailles, souvenir d'une monarchie. Macron, promesse d'une autre. (Twitter)
- Boris Vallaud, porte-parole du Parti socialiste: "Derrière le catalogue sans âme de mesures techniques présenté sans fin comme +jamais fait, jamais vu+, cette mise en scène narcissique masque la banalité du fond et l'absence de vraie proposition du président Macron." (Twitter)
- Nicolas Bay, eurodéputé Rassemblement national (ex-FN): "Emmanuel Macron peut multiplier les formules incantatoires... Un an après son élection, les résultats de la politique menée sont désastreux : plus d'impôts, une fiscalité injuste, moins de pouvoir d'achat, inertie face à l'islamisme, laxisme migratoire..." (Twitter)
- Stanislas Guérini, député LREM: "Le cap est clair: construire l’Etat-providence du XXIe siècle. Un Etat-providence qui ne maintienne pas les gens dans leur état de naissance mais qui les aide à en sortir. Un Etat-providence qui protège et émancipe, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs". (Twitter)
- Pierre Laurent, secrétaire national du PCF: "Un long discours plein de promesses, non démontrées et non financées, mais rien qui remette en cause l'austérité budgétaire. Cherchez l'erreur." (Twitter)
- Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France: "A force d'enfoncer des portes ouvertes, E. Macron va prendre le mur de la réalité en pleine figure. Il multiplie les concepts prétentieux pour maquiller un discours aussi creux qu'interminable. Les LREMoutons applaudissent mais le mirage Macron s'évanouit." (Twitter)
- Florian Philippot, président des Patriotes: "Vide de toute annonce, alignant les banalités et les constats creux, le discours d'Emmanuel Macron n'aura servi à rien d'autre qu'à meubler une communication au service de son ego, mais ne répondant absolument pas aux grands défis qui attendent la France." (communiqué)
- Adrien Quatennens, député LFI: "Résumé du discours de Macron au Congrès de Versailles: Conscient que les Français l’ont lâché mais refusant d’infléchir sa politique, il dit l’inverse de ce qu’il fait et critique les conséquences de ses propres décisions. Le début de la fin et il le sait bien" (Twitter)
- Eric Coquerel, député La France insoumise: "Cette fin de discours c’est Emmanuel Macron au pays des merveilles. À Versailles le président de la République enfile les perles et sombre dans la grandiloquence."
- Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF: "Un très long discours. Un prêchi-prêcha alternant des séquences d’autosatisfaction - le roi s’aime bien - et des généralités macroniennes sur le mode d’un +et en même temps+, épuisé jusqu’à la corde, qui ne fait plus illusion. Pas de changement de cap." (Twitter)
- Manuel Valls, député LREM: "Mots forts enfin sur la République, l’ordre républicain, la laïcité, la crise culturelle, l’islam, les frontières, le regard sur l’étranger, nos politiques migratoires, nos liens avec l’Afrique, nos devoirs en terme d’accueil et l’Europe." (Twitter)
- Bruno Retailleau, patron des sénateurs LR: "L’élection d’E. Macron avait fait naître un espoir chez les Français, mais depuis un an ils sont passés de l’espoir au doute car le Président n’est pas au rdv de ses promesses. Vous avez confondu la transformation avec la communication !" (Twitter)
- Eric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes: "La France ne va pas mieux, plus de dette, toujours plus d'impôts, moins de pouvoir d'achat, plus d'insécurité, plus de violences. Aucun des grands sujets qui inquiètent les Français n'ont trouvé de réponse efficace et juste." (Sur Public Sénat)