Paris : Sortie Conseil des Ministres

Présidence de LR : Bruno Retailleau dépose officiellement sa candidature

A deux mois du scrutin interne l’opposant à Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau a déposé sa candidature pour prendre la tête de LR. Son directeur de campagne revendique plusieurs milliers de soutiens parmi les adhérents ainsi qu’une centaine de parlementaires.
Henri Clavier

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Entre Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, l’affrontement se précise pour prendre la tête du parti alors que l’élection interne se tiendra le 17 et le 18 mai. Alors que les relations entre les deux hommes sont de plus en plus tendues, le directeur de campagne du ministre de l’intérieur, Othman Nasrou, a annoncé avoir déposé ce 18 mars la candidature de Bruno Retailleau auprès de la Haute autorité des Républicains. Othman Nasrou assure que la candidature de l’ancien sénateur de Vendée a récolté le soutien d’une centaine de parlementaires LR et de plusieurs milliers d’adhérents. Pour rappel, les statuts du parti exigent le parrainage d’au moins 10 parlementaires et de 439 adhérents pour pouvoir se présenter. 

Un seuil aisément atteint par Bruno Retailleau qui bénéficie d’une importante influence au Sénat (voir notre article). L’ancien président du groupe LR au Palais du Luxembourg peut notamment compter sur le soutien du président du Sénat, Gérard Larcher ainsi que d’un certain nombre de présidents de commissions comme Muriel Jourda (lois), Dominique Estrosi Sassone (affaires économiques), Philippe Mouiller (affaires sociales), Cédric Perrin (affaires étrangères), Jean-François Rapin (affaires européennes). 

Parmi les autres soutiens de poids, Bruno Retailleau a récemment enregistré le ralliement de Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France. Le chef de file des députés européens LR, François-Xavier Bellamy soutient également le Vendéen.

Dans la même thématique

PARIS,  Retirement protest demanding the payment of pension benefits
5min

Politique

Abattement fiscal des retraités : les sénateurs peu favorables à sa suppression

5 milliards d’euros. C’est la somme que le gouvernement espère économiser s’il venait à supprimer l'abattement fiscal sur les retraités. Il y a quelques jours, la ministre des Comptes publics a évoqué cette piste pour participer à l’effort de 40 milliards d’euros, estimé nécessaire pour réduire la dette.

Le