Présidence de LR: Julien Aubert promet un retour de « la droite forte »
"Oser la droite": c'est derrière ce cri de ralliement que Julien Aubert, député du Vaucluse à la tête du mouvement "Oser la...

Présidence de LR: Julien Aubert promet un retour de « la droite forte »

"Oser la droite": c'est derrière ce cri de ralliement que Julien Aubert, député du Vaucluse à la tête du mouvement "Oser la...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

"Oser la droite": c'est derrière ce cri de ralliement que Julien Aubert, député du Vaucluse à la tête du mouvement "Oser la France", a lancé officiellement sa campagne pour la présidence des Républicains dimanche à Gordes (Vaucluse), promettant un vent de réformes.

"Révoltez-vous et renversez la table !", a exhorté le quadragénaire, devant une assemblée de quelque 200 personnes réunies dans les jardins de la mairie du village pittoresque de Gordes, en plein Luberon, se disant d'"une nouvelle génération, libre de faire l'inventaire".

"L'heure est grave: notre courant de pensée est aujourd'hui menacé, notre famille politique vacille", a-t-il insisté, s'adressant ensuite directement à l'un de ses deux rivaux pour cette élection, avec le député de l'Yonne Guillaume Larrivé: "Cher Christian Jacob, on ne peut bâtir une cathédrale sans que celle-ci ait une âme (...), il faut y faire revenir les fidèles, et peut-être un peu changer le clergé".

Réfutant le qualificatif de "droite dure" dont il est souvent qualifié, Julien Aubert s'est revendiqué d'une "droite forte" et dit "fier encore d'être de droite". Autour de lui, des élus locaux comme le président du département Maurice Chabert, mais aussi le sénateur du Val-d'Oise Sébastien Meurant.

La veille à Lourmarin (Vaucluse), le député s'était entouré de plusieurs de ses "parrains" pour cette candidature, dont la tête de liste LR aux dernières élections européennes François-Xavier Bellamy, ou la députée LR des Bouches-du-Rhône Valérie Boyer. L'ex-députée LREM Agnès Thill, poussée vers la sortie du parti majoritaire pour ses positions anti-PMA pour toutes, était elle aussi présente.

Citant volontiers Philippe Séguin, "dernier président méridional de notre parti", M. Aubert s'est affiché "contre l'écologie de la peur, qui vous donne seulement droit à un aller-retour à New York par an (...) et ne veut plus d'élevage", contre la PMA pour toutes, contre "l'+ensauvagement+ des comportements".

Au sujet de l'immigration, M. Aubert a assuré: "ce que je vous dis aujourd'hui, peu de Républicains osent le dire". "Il faut un blocus des accès maritimes et terrestres", a-t-il prôné.

Les Républicains, sans chef depuis la démission de Laurent Wauquiez après la déroute aux élections européennes fin mai (8,48%), choisiront son successeur le 12 octobre, entre Christian Jacob, président du groupe LR à l'Assemblée, Guillaume Larrivé et Julien Aubert.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01240320_000016
3min

Politique

Prix de l’humour politique 2025 : le sénateur Claude Malhuret récompensé « pour l’ensemble de son œuvre »

Le président du groupe Les Indépendants-République et Territoire (Horizons), Claude Malhuret est le Lauréat du grand prix de l’humour politique 2025. Le Press Club de France a décidé de récompenser le sénateur de l’Allier « pour l’ensemble de son œuvre ». Cette année, le patron des sénateurs Horizons s’était distingué à l’international avec sa charge contre Donald Trump et Elon Musk prononcée lors d’un débat au Sénat sur la guerre en Ukraine.

Le

Présidence de LR: Julien Aubert promet un retour de « la droite forte »
7min

Politique

La réouverture des maisons closes proposée par le RN : « En France, on n’achète pas le corps des femmes », rappelle Laurence Rossignol

Au plein cœur du débat budgétaire, une information quelque peu décalée avec l’actualité est sortie dans le journal Le Monde. Le député RN, Jean-Philippe Tanguy prépare une proposition de loi visant à permettre aux prostitué(e) s d’exercer leur activité sous forme de coopérative dans des « maisons closes ». L’ancienne ministre des droits des femmes, qui a porté la loi de 2016 sur la pénalisation des clients, Laurence Rossignol dénonce la volonté du RN de « vouloir légaliser l’achat de services sexuels ».

Le