Présidence de LR: Laurence Sailliet saisit la Haute autorité

Présidence de LR: Laurence Sailliet saisit la Haute autorité

Laurence Sailliet, candidate à la présidence de LR, a saisi mercredi la Haute autorité du parti pour dénoncer une potentielle ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Laurence Sailliet, candidate à la présidence de LR, a saisi mercredi la Haute autorité du parti pour dénoncer une potentielle "inégalité" entre les candidats qui disposent ou non de la liste des adresses mails des adhérents.

"Le 30 août et le 5 septembre, quatre candidats : Daniel Fasquelle, Laurent Wauquiez, Florence Portelli et Maël de Calan ont envoyé un email aux adhérents LR pour leur faire part de leur déclaration de candidature", écrit Mme Sailliet, membre du bureau politique du parti depuis 2011, dans un courrier adressé à la présidente de la Haute autorité Anne Levade.

"Ces candidats disposent donc du fichier des adhérents du parti, ce qui n'est évidemment pas mon cas", poursuit-elle, estimant que "soit c'est la direction LR qui leur a fourni (...), ce qui est une entrave à l'égalité entre candidats et tendrait à prouver que cette élection est +organisée+", soit "ces candidats disposent de manière illégale du fichier des adhérents du parti".

Affirmant avoir mis en garde le parti dès le 13 août sur cette éventualité, Mme Sailliet appelle la Haute autorité à "établir cette égalité", dénonçant des "comportements (qui) sont la résurgence de vieilles méthodes".

"Je me réserve donc le droit de saisir les instances juridiques compétentes pour faire valoir mes droits", prévient-elle.

Six candidats au total se sont pour l'instant déclarés à la présidence du parti (10-17 décembre): Mme Sailliet, le vice-président Laurent Wauquiez, les députés Julien Aubert et Daniel Fasquelle, la maire de Taverny (Val-d'Oise) Florence Portelli et Maël de Calan, conseiller départemental du Finistère et ancien soutien d'Alain Juppé.

Dans la même thématique

Présidence de LR: Laurence Sailliet saisit la Haute autorité
3min

Politique

Dissuasion nucléaire française élargie : « Impossible d’imaginer qu’il y ait 27 doigts sur un bouton »  pour Bernard Guetta

L’heure est à l’urgence pour les Européens. Dans un climat mondial tendu, avec les décisions américaines de ne plus participer massivement à la protection des Européens, les dirigeants des États membres de l’Union convergent vers l’idée d’une défense européenne commune, et surtout, d’un réarmement massif. À quoi correspondent les 800 milliards promis par la Commission européenne ? Pour quels achats ? Quid de l'élargissement de dissuasion nucléaire française aux autres pays européens ? Caroline de Camaret et Alexandre Poussart ouvrent le débat dans Ici l’Europe avec l’eurodéputé français Bernard Guetta, et l’Allemande Hannah Neumann du parti des Verts.

Le

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches
6min

Politique

Taxe Zucman : après les députés, les sénateurs écologistes à l’offensive sur le projet d’impôt de 2 % sur la fortune des plus riches

La proposition de loi des députés écologistes, adoptée en février à l’Assemblée nationale, sera inscrite dans le prochain espace réservé de leurs homologues sénateurs. Inspiré des travaux de l’économiste Gabriel Zucman, le texte instaure un impôt plancher de 2 % sur le patrimoine des « ultra-riches ». Ses chances d’adoption au Sénat sont très minces, mais ses partisans espèrent convaincre.

Le

Présidence de LR: Laurence Sailliet saisit la Haute autorité
3min

Politique

Réarmement : « Je pense que la Russie n’est pas une menace pour le territoire français », estime Éric Coquerel

Invité de la matinale de Public Sénat, le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, Éric Coquerel revient sur la réunion à Bercy pour financer l’industrie de la défense. Si l’insoumis reconnaît une réflexion nécessaire, il estime cependant que la Russie ne représente pas une menace existentielle pour la France. Par ailleurs, le député demande au gouvernement d’organiser un débat avec vote au Parlement sur le sujet du réarmement.

Le