Candidat à sa succession, pour un cinquième mandat de trois ans, Gérard Larcher a logiquement été réélu au « plateau ». Le sénateur des Yvelines a pu compter sur les voix de la majorité sénatoriale de la droite et du centre. Avec 218 voix sur 320 suffrages exprimés, Gérard Larcher a été élu dès le premier tour face à ses trois concurrents de gauche : le président du groupe PS, Patrick Kanner (64 voix), le président du groupe écologiste, Guillaume Gontard (18 voix) et la présidente du groupe communiste, Cécile Cukierman (20 voix). A noté que Gérard Larcher a fait un peu moins bien qu’il y a trois ans où il avait rassemblé 231 voix.
Après 33 ans de mandat de sénateur, dont 12 en tant que président, Gérard Larcher a su s’attirer le respect de l’opposition de gauche. « Il défend bien l’institution et le bicamérisme », a reconnu le sénateur socialiste, Rachid Temal, invité de Public Sénat, ce lundi.
Pour sa dernière séance de questions d’actualité au gouvernement, l’ancienne présidente du groupe communiste, Éliane Assassi, avait reçu un hommage appuyé de Gérard Larcher. « Je dis souvent que le président Larcher est un adversaire politique. C’est un renard en politique, mais c’est un homme que je respecte énormément. Je crois qu’il a reconnu en moi, mais à travers moi aussi, ma famille politique, cette capacité à porter ses convictions, à les défendre, mais aussi en respectant celles et ceux avec lesquels nous ne sommes pas d’accord. », avait souligné la sénatrice au micro de Public Sénat, quelques jours plus tard.