Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
Le
Par Public Sénat
Temps de lecture :
2 min
Publié le
Daniel Fasquelle, éliminé de la course à la présidence de LR, a regretté jeudi que les candidats aient "lutté à armes inégales", et de n'avoir pas pu "bénéficier de réseaux d'anciens candidats à la primaire" pour appuyer sa candidature.
"Il me manquait une poignée de parrainages" pour que cette candidature soit validée, a affirmé sur BFMTV le député du Pas-de-Calais. "Si j'avais pu déposer les parrainages qui me sont parvenus le soir même et le lendemain, le cachet de la poste faisant foi, j'étais qualifié".
Trois candidats ont été retenus par la Haute Autorité de LR pour l'élection à la présidence des Républicains, les 10 et 17 décembre: Laurent Wauquiez, archi-favori, Florence Portelli, ex-porte-parole de François Fillon, et le juppéiste Maël de Calan.
Les compétiteurs devaient avoir déposé le 11 octobre au plus tard les parrainages d'au moins 2.347 adhérents à jour de cotisation et treize parlementaires.
"La règle était connue d'avance, je la respecte", a affirmé M. Fasquelle, qui n'a pas l'intention de déposer de recours. Il a assuré avoir recueilli la signature de "plus de 20 parlementaires", et de "plus de 2.000 adhérents".
"Je suis parti de rien début juillet, je n'avais pas les réseaux d'anciens candidats à la primaire. J'étais libre, indépendant", mais "les délais étaient très courts (...) Nous avons lutté à armes inégales", a-t-il ajouté.
Le député va rencontrer les trois candidats, leur présenter ses "dix propositions" (plus de primaire pour la présidentielle, l'entrée au Bureau politique de militants, la création d'une fondation...). Il décidera ensuite lequel des trois il soutient.
"Ma démarche +Sauvons la droite+ va se transformer en mouvement, au sein des Républicains, dans le but de sauver la droite qui va très très mal. Laurent Wauquiez doit accepter qu'à côté du pilier droite forte, il y ait un pilier droite juste, droite sociale", a-t-il ajouté.
Aides publiques aux entreprises : audition du patron de Renault