Présidence LR: Retailleau réfléchit lui aussi à une candidature
Le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau déclare vendredi qu'il dira "d'ici une dizaine de jours" s'il rejoint la course à la présidence du parti, disputée pour l'instant entre quatre candidats dont Laurent Wauquiez.

Présidence LR: Retailleau réfléchit lui aussi à une candidature

Le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau déclare vendredi qu'il dira "d'ici une dizaine de jours" s'il rejoint la course à la présidence du parti, disputée pour l'instant entre quatre candidats dont Laurent Wauquiez.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le président du groupe LR au Sénat Bruno Retailleau déclare vendredi qu'il dira "d'ici une dizaine de jours" s'il rejoint la course à la présidence du parti, disputée pour l'instant entre quatre candidats dont Laurent Wauquiez.

"Je répondrai à cette question d'ici une dizaine de jours", assure ce très proche de François Fillon à l'Opinion qui l'interrogeait sur son éventuelle candidature.

"J'aurais souhaité que l'on puisse faire le travail de refondation avant d'élire un nouveau président. Je pensais qu'il ne fallait surtout pas livrer une bataille d'ego avant d'avoir rebâti notre corpus idéologique et les méthodes de fonctionnement de notre parti", a poursuivi M. Retailleau qui avait plaidé en juillet pour un report de l'élection à 2018. Celle-ci aura finalement lieu les 10 et 17 décembre.

"L'élection devait être organisée en octobre (...) C'est déjà mieux car (...), avec le calendrier initial, on prenait en otage les (élections) sénatoriales", a-t-il salué.

Jeudi, c'est le président de la région Auvergne Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, favori de l'élection, qui a officialisé sa candidature. "Je veux que la reconstruction de notre droite se fasse sur des valeurs claires. Je suis candidat parce que je pense que la France a besoin de la droite. Et il faut que la droite soit vraiment de droite !", a-t-il déclaré.

"Laurent Wauquiez a raison quand il dit qu'il faut une droite qui assume des valeurs. Mais il faut aussi être capable de rassembler. On ne doit pas avoir le choix entre une droite ramollie et une droite rabougrie", a cependant prévenu Bruno Retailleau.

Trois autres candidats se sont déjà déclarés pour ce scrutin: Daniel Fasquelle, député du Pas-de-Calais et trésorier du parti, Laurence Sailliet, proche du président des Hauts-de-France Xavier Bertrand, et Florence Portelli, ancienne porte-parole du candidat François Fillon à la présidentielle.

Partager cet article

Dans la même thématique

MAcron 3 ok
10min

Politique

« Labellisation » des médias : la polémique enfle entre Emmanuel Macron, les médias Bolloré, LR et RN

En parlant de « labellisation » des médias, qui serait faite par les journalistes et non l’Etat, Emmanuel Macron a suscité l’ire des médias du groupe Bolloré, comme du RN et des LR. Au point que l’Elysée réponde en vidéo pour démentir les « fausses informations », au risque de relancer la polémique. Sur le fond, le sujet divise. Le sénateur LR, Olivier Paccaud, va jusqu’à parler de « dérive totalitaire », quand la sénatrice PS, Sylvie Robert, salue les propos « salutaires » d’Emmanuel Macron.

Le

Mericourt: Emmanuel Macron meets with  readers of the Ebra group,
6min

Politique

Labels et régulations des médias : ce qui existe en France et en Europe

En lançant l’idée de la création d’un « label » pour les médias, Emmanuel Macron a suscité un tollé dans une partie de la classe politique. Pourtant, en France et en Europe, de nombreux acteurs, publics et privés, participent à la régulation des médias et cherchent à orienter la production des contenus vers un respect maximum des règles d’éthique et de déontologie.

Le

Présidence LR: Retailleau réfléchit lui aussi à une candidature
3min

Politique

Lutte contre la vie chère : Le Sénat vote la pérennisation du taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Outre-mer

Un mois après l’adoption du projet de loi contre la vie chère, le Sénat a inscrit dans le budget 2026 l’un des engagements du gouvernement après les manifestations qui avait secoué la Martinique l’année dernière. Alors qu’il est prévu jusqu’à fin 2027, les élus ont voté le taux de TVA à 0 % sur les produits de première nécessité en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion.

Le