Septième vague de publication de parrainages du Conseil constitutionnel. Ce mardi 22 février, c’est au tour du candidat écologiste, Yannick Jadot de franchir la barre des 500 parrainages avec 565. Il rejoint Fabien Roussel (582), Jean Lassalle (561), Valérie Pécresse en dispose de 2143, Emmanuel Macron 1463, Anne Hidalgo 1117 et Nathalie Arthaud 559.
A moins de 10 jours de la date butoir pour récolter les 500 parrainages, Jean-Luc Mélenchon est sur la bonne voie avec 442 parrainages. La candidate du RN, qui vient d’interrompre sa campagne pour se consacrer entièrement à cette tâche, en a pour le moment 393, une trentaine de plus que jeudi dernier.
Éric Zemmour qui lui aussi craint de ne pouvoir participer à l’élection présidentielle, est moins bien loti : 350 (contre 290 jeudi dernier). Le candidat de la Reconquête en a toutefois moins que Nicolas Dupont-Aignan qui en dispose de 422. François Asselineau, le candidat de l’Union populaire républicaine qui avait participé à la présidentielle de 2017, ne progresse que légèrement, 241 signatures contre 210 la semaine dernière. Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste) est également à la peine, avec 224 signatures.
Lâchée par le Parti radical, Christiane Taubira a franchi la barre de la centaine avec 104. Elle est derrière le candidat trotskiste, Anasse Kazib (Révolution permanente) qui lui en a 128, la candidate du parti animaliste, Hélène Thouy, 89.
François Hollande, Michel Barnier, Florian Philippot ou encore l’humoriste, Guillaume Maurice voient leurs compteurs bloqués à 1 parrainage.
Pour rappel, les élus ont jusqu’au 4 mars 2022 à 18 heures pour faire parvenir au Conseil constitutionnel, uniquement par voie postale, leurs formulaires.
Lors des questions d’actualité au gouvernement à l’Assemblée nationale, Jean Castex est revenu sur les difficultés rencontrées par des candidats « crédités d’importantes intentions de vote » à recueillir les 500 parrainages d’élus nécessaires pour se présenter à l’élection présidentielle. Il recevra jeudi matin les associations d’élus locaux en présence du Président de l’Assemblée nationale et du Président du Sénat pour « évoquer cette situation dans le respect de la liberté de chacun, parce qu’il y a un sujet profondément démocratique. »