Présidentielle: à J-12 du premier tour
A 12 jours du premier tour de l'élection présidentielle, François Fillon met en avant son "socle" d'électeurs face aux sondages...

Présidentielle: à J-12 du premier tour

A 12 jours du premier tour de l'élection présidentielle, François Fillon met en avant son "socle" d'électeurs face aux sondages...
Public Sénat

Par Mehdi BOUDARENE

Temps de lecture :

4 min

Publié le

A 12 jours du premier tour de l'élection présidentielle, François Fillon met en avant son "socle" d'électeurs face aux sondages qui le donnent perdant, l'association SOS Racisme se mobilise contre le FN et Pierre Gattaz poursuit son offensive contre les "apprentis sorciers de l'économie".

- François Fillon sceptique

Le candidat de la droite, rattrapé dans les sondages par Jean-Luc Mélenchon, a répété ne pas croire que les Français "choisissent d'aller (...) vers des extrémistes de droite et de gauche", ciblant le candidat de la France Insoumise et Marine Le Pen.

S'il affirme comprendre "l'enthousiasme romantique et révolutionnaire autour de Jean-Luc Mélenchon", M. Fillon croit savoir que les sondages "expriment plus des émotions que des réalités politiques".

"Ma conviction c'est qu'il y a un socle qui me permettra d'être au second tour de cette élection. Face à qui? Je n'en sais rien", a-t-il assuré au talk du Figaro.

- SOS Racisme mobilisé contre le FN

L'association SOS Racisme a lancé mardi une campagne pour mobiliser les électeurs contre Marine Le Pen, que les sondages annoncent en tête du premier tour de la présidentielle.

Durant les douze jours avant le premier tour, l'association martèlera un message "positif et pas anxiogène" sur une France "unie et heureuse de sa diversité", à travers des tracts et des affiches clamant "Non à la haine, non à Le Pen", et des rassemblements dans diverses villes de France ou sur les réseaux sociaux autour du mot-dièse #onestpareil.

- Pierre Gattaz distribue les mauvais points

Le président du Medef Pierre Gattaz a poursuivi mardi son offensive contre les programmes de Benoît Hamon, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, craignant pour les deux derniers des scénarios de types vénézuélien et argentin.

"On est à un moment historique du pays", a déclaré le patron des patrons lors de sa conférence de presse mensuelle. "Il ne faut pas se tromper de choix", a-t-il insisté, mettant en garde contre "les apprentis sorciers de l'économie", que sont, à ses yeux, M. Mélenchon, Mme Le Pen et M. Hamon.

Jean-Luc Mélenchon ou Marine Le Pen au deuxième tour ? Ce serait un "désastre économique" pour M. Gattaz, comparant le programme du leader de la France Insoumise à un scénario "qui se rapprocherait de Chavez au Venezuela" et celui de Mme Le Pen à un "scénario argentin".

- Mélenchon, le mieux noté sur le volet santé

Le leader de La France Insoumise décroche un 20/20 en matière de santé publique et de sécurité routière selon un panel d'experts qui a passé au crible les propositions contenues dans son programme.

François Fillon, avec un 2/20, est bon dernier sur les sept candidats qui ont répondu au questionnaire censé évaluer leur volonté d'agir contre le tabagisme, l'obésité, ou encore pour l'augmentation des radars mobiles.

- Poutou veut "vider les prisons"

Interrogé sur le blocage lundi soir de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis (Essonne) par des surveillants pénitentiaires qui protestaient contre l'agression de six de leurs collègues, Philippe Poutou a estimé que l'amélioration de leurs conditions de travail passait par "commencer par vider les prisons", pointant du doigt la "surpopulation carcérale".

"On pense qu'il y a plein de gens qui sont en prison qui ne devraient pas y être", a affirmé le candidat du NPA, citant "les petits voleurs" ou "même des manifestants" et dénonçant "une logique de répression".

- Le "Choc de confiance" d'Emmanuel Macron

Emmanuel Macron a invoqué mardi la nécessité d'un "choc de confiance" pour justifier son souhait de recourir aux ordonnances pour réformer le marché du travail.

"Il y aura un dialogue social dès le printemps-été mais derrière je demanderai à ce que le Premier ministre sollicite par un projet de loi d'habilitation l'autorisation au Parlement de procéder par ordonnances, parce que c'est plus rapide et efficace sur le sujet", a affirmé le candidat d'En Marche!

Dans la même thématique

Présidentielle: à J-12 du premier tour
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Présidentielle: à J-12 du premier tour
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Présidentielle: à J-12 du premier tour
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le