Présidentielle: Arthaud fustige les « ennemis des travailleurs »
Les candidats susceptibles d'accéder à la présidence de la République sont "tous" des "ennemis des travailleurs", a déclaré lundi...

Présidentielle: Arthaud fustige les « ennemis des travailleurs »

Les candidats susceptibles d'accéder à la présidence de la République sont "tous" des "ennemis des travailleurs", a déclaré lundi...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Les candidats susceptibles d'accéder à la présidence de la République sont "tous" des "ennemis des travailleurs", a déclaré lundi la candidate LO à la présidentielle Nathalie Arthaud, appelant les "classes populaires" à se "saisir du premier tour".

"Pour les travailleurs, l'important ce n'est sûrement pas de décider qui sera le prochain président de la République (...) parce que tous ceux qui sont susceptibles d'accéder à ce poste, ce sont des ennemis des travailleurs", a déclaré Mme Arthaud lors d'une conférence de presse.

Elle s'exprimait à la maison de la Mutualité à Paris, au lendemain du congrès de Lutte ouvrière, tenu ce week-end en banlieue parisienne, à huis clos.

Qualifiant l'échéance de mai 2017 de "comédie", Mme Arthaud a appelé à un "combat d'idées" au premier tour de la présidentielle.

"Il faut que les travailleurs se saisissent de ce premier tour pour dire ce qu'ils pensent, pour dire leur révolte contre l’exploitation patronale, et pour dire qu'ils ne se laisseront pas faire", a-t-elle déclaré, rappelant le slogan présidentiel du parti, "faire entendre le camp des travailleurs".

"Quand on est un ouvrier, quand on est un employé, quand on est un salarié, quand on est un chômeur, quand on appartient à la classe populaire, voter pour Valls, pour Macron, pour Fillon, pour Le Pen, c'est voter contre son camp, c'est voter contre son ses intérêts, et c'est tendre le bâton pour se faire battre", a-t-elle martelé.

Face à un futur président de la République "représentant de la bourgeoisie", Mme Arthaud s'est présentée comme "la seule" à défendre les intérêts des travailleurs. Elle a assuré qu'il n'y aurait pas de rapprochement possible avec le reste de la gauche, y compris avec Jean-Luc Mélenchon, devenu "premier écologiste du pays", a-t-elle ironisé.

Mme Arthaud, qui avait lancé sa campagne présidentielle en septembre, a également rappelé les trois mesures phares de son programme : l'interdiction des licenciements et la répartition du travail, la hausse des salaires, des retraites et du Smic, et l'obligation de transparence des comptes pour les grands groupes.

Partager cet article

Dans la même thématique

Présidentielle: Arthaud fustige les « ennemis des travailleurs »
3min

Politique

« On peut avoir de très bonnes habitudes de consommation sur internet, sans avoir à ruiner son éthique », estime cet étudiant en droit

A l’heure où les commerces de centre-ville ferment les uns après les autres, la consommation sur internet n’a jamais été aussi forte. Difficile de rivaliser lorsque certaines plateformes inondent le marché de promotions et livrent les commandes en moins de 24h. Pour Thomas Martinet, étudiant en droit à Montpellier, acheter en ligne n’est pas contradictoire avec une consommation responsable. Dans l’émission Dialogue Citoyen présentée par Quentin Calmet, il interpelle plusieurs sénateurs sur la nécessité pour les petits commerçants de s’adapter à l’ère du numérique.

Le

Elections legislatives, premier tour dans le gard.
4min

Politique

Municipales 2026 : la parité bouscule les petites communes

La parité s’impose désormais dans les communes de moins de 1 000 habitants. À partir des élections municipales de 2026, les listes devront respecter une stricte alternance femmes-hommes, et le panachage sera interdit. Une réforme qui, entre volonté d’égalité et réalités locales, divise fortement les élus.

Le

6min

Politique

Déploiement d’un service militaire volontaire ? « Le gouvernement s’engage dans cette voie-là », selon Hélène Conway-Mouret

Les propos du chef d’Etat-major des Armées, face au congrès des maires de France, ont fait réagir la classe politique, alors qu’il a appelé les édiles à « préparer leurs populations », à un possible conflit dans quelques années. Son discours a aussi réactivé l’idée d’un déploiement d’un nouveau service volontaire par Emmanuel Macron.

Le