Présidentielle: Cazeneuve veut défendre le bilan de Hollande
Bernard Cazeneuve a jugé lundi "totalement illusoire" pour la gauche de "prétendre gagner l'élection présidentielle sans défense...

Présidentielle: Cazeneuve veut défendre le bilan de Hollande

Bernard Cazeneuve a jugé lundi "totalement illusoire" pour la gauche de "prétendre gagner l'élection présidentielle sans défense...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Bernard Cazeneuve a jugé lundi "totalement illusoire" pour la gauche de "prétendre gagner l'élection présidentielle sans défense du bilan du quinquennat de François Hollande".

"Il est tout à fait illusoire de vouloir prétendre gagner l'élection présidentielle si on le fait sans défense du bilan du quinquennat de François Hollande", a déclaré le Premier ministre sur France Inter.

"Nous savons ce qu'est la droite et l'extrême droite et nous voyons parfaitement la différence entre ce que nous avons fait et ce qu'ils veulent faire. Et ceux qui n'ont pas compris aujourd'hui qu'il y a un véritable danger de voir une droite ultra-conservatrice défaire le modèle social français et une extrême droite nous conduire dans des impasses dissimulées derrière des mensonges n'ont pas compris le moment historique dans lequel nous nous trouvons", a ajouté M. Cazeneuve, appelant au "rassemblement" de la gauche.

Quelle gauche veut-il voir gagner ? "La gauche qui gouverne le pays depuis maintenant cinq ans et qui a un excellent bilan", répond il. Qui "a réussi à maîtriser la dépense publique et à réduire les déficits", à "restaurer la situation des entreprises", "relancer l'investissement industriel" et "réussi à faire reculer le chômage", "qui parvient aussi à lutter contre les inégalités" et "a fait progresser un certain nombre de protections sociales", a précisé le Premier ministre.

"On peut toujours considérer qu'il peut y avoir plus à gauche. Moi j'invite simplement chaque auditeur, chaque Français à constater quel est le bilan de ce quinquennat", a-t-il répondu, opposant de nombreuses réformes à une auditrice déléguée syndicale qui entend "sanctionner" la gauche gouvernementale et Manuel Valls lors de la primaire (22-29 janvier).

Le Premier ministre, qui a succédé en décembre à Manuel Valls, avait dit au Journal du Dimanche qu'il ne prendrait pas parti pour un candidat lors de la primaire.

Partager cet article

Dans la même thématique

MANIFESTATION BLOQUONS TOUT
9min

Politique

La taxe Zucman plébiscitée par 86 % des Français : « Il se passe un truc massif et transpartisan dans le pays »

Un sondage Ifop, commandé par le PS, montre que la taxe Zucman sur les ultrariches est soutenue jusque dans les rangs des sympathisants LR, à 89 %, et Renaissance, à 92 %. Une victoire idéologique pour la gauche, plus habituée aux défaites ces dernières années ? « Ce sondage montre que les efforts doivent être mieux répartis », selon Frédéric Dabi de l’Ifop, et reflète surtout « un malaise dans le pays ».

Le

SIPA_01215443_000022
8min

Politique

Nouveau gouvernement : Les Républicains tiraillés entre « rupture » et maintien au pouvoir

Dans l’expectative en attendant la fin des consultations de Sébastien Lecornu, Les Républicains voudraient prolonger leur bail au gouvernement et ont posé leurs conditions. Des conditions pour la plupart antinomiques avec celles des socialistes actuellement au centre de l’attention du Premier ministre. De quoi apporter de l’eau au moulin de Laurent Wauquiez qui entend toujours être l’incarnation de la « rupture » avec le pouvoir macroniste.

Le