Présidentielle : ce qui a motivé le vote des Français
Le vote utile est resté minoritaire bien qu'Emmanuel Macron soit celui qui en profite le plus, selon les premières estimations d’Ipsos/Sopra Steria réalisés pour France Télévisions, Radio France LCP/Public Sénat, RFI-France 24, Le Point et Le Monde.

Présidentielle : ce qui a motivé le vote des Français

Le vote utile est resté minoritaire bien qu'Emmanuel Macron soit celui qui en profite le plus, selon les premières estimations d’Ipsos/Sopra Steria réalisés pour France Télévisions, Radio France LCP/Public Sénat, RFI-France 24, Le Point et Le Monde.
Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Les Français ont donc voté, avec une abstention à 23%, en hausse par rapport à 2012 mais relativement modérée par rapport à 2002. Pour 41% des sondés qui se sont abstenus, la raison principale est la déception engendrée par les hommes et femmes politiques, tandis que 20% d’entre eux estiment que cette élection ne changera rien.

abstention.png

Concernant la mobilisation, 53% des votants affirment avoir souhaité « soutenir un candidat » qui leur convient, tandis que 32% expliquent qu’aucun candidat ne leur plait « mais voter est un devoir civique. » Enfin, le vote utile, chargé « d’empêcher qu’un candidat soit présent au 2nd tour » n’est pris en compte que par 15% des électeurs.

mobilisation.png

Dans les détails, il a néanmoins profité à Emmanuel Macron puisque 26% des électeurs du candidat d’En marche l’ont choisi pour cette dernière raison. En revanche, les électeurs de Marine Le Pen et ceux de François Fillon bénéficient d’un soutien fort sur les programmes respectifs puisque 67% des premiers et 66% des seconds affirment soutenir leur candidat, en premier lieu.

details_vote_utile.png

 

pap.png

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Présidentielle : ce qui a motivé le vote des Français
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le

Présidentielle : ce qui a motivé le vote des Français
3min

Politique

Projet de loi anti-fraudes : « C’est un objet politique qui vise essentiellement à montrer du doigt la fraude sociale »

Invités sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur Bernard Jomier (Place Publique) et le député Sylvain Berrios (Horizons) sont revenus sur le projet de loi pour lutter contre les fraudes fiscales et sociales, examiné par la Chambre haute depuis mercredi. La majorité rassemblant les élus de la droite et du centre au Sénat ont affermi le texte en commission, y ajoutant une batterie de mesures qui ne fait pas consensus.

Le