Présidentielle: Christine Angot exhorte François Hollande à se représenter
La romancière Christine Angot exhorte François Hollande à se représenter à la présidentielle pour ne pas laisser la France "se...

Présidentielle: Christine Angot exhorte François Hollande à se représenter

La romancière Christine Angot exhorte François Hollande à se représenter à la présidentielle pour ne pas laisser la France "se...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La romancière Christine Angot exhorte François Hollande à se représenter à la présidentielle pour ne pas laisser la France "se désintégrer" et aller "dans le mur", face à l'extrême droite et à l'islamisme, dans une lettre ouverte parue dans Le Journal du Dimanche.

"Vous ne pouvez pas laisser le pays se désintégrer (...) Vous ne pouvez pas quitter le navire comme ça. Pas en ce moment. Il faut que quelqu’un fasse quelque chose, et il faut que ce soit vous. Il n’y a plus que vous. Ayez le courage. Relevez le gant", écrit-elle.

"Le 2 décembre, quand vous vous êtes retiré, vous n’aviez aucune chance de l’emporter. Maintenant vous en avez une. Vous en avez une, parce que le pays affronte un double danger", ajoute-t-elle: d'un côté Marine Le Pen, "qui nous menace", qui "menace notre pays", de l'autre "la menace islamiste. Des gens qui nous détestent et qui veulent nous détruire".

"Bref, dans les deux cas, on est menacé de perdre notre cohésion", estime l'auteur de "L'Inceste" et d'"Un Amour impossible".

"C’est une situation pourrie, on risque la décomposition. On est en train de se décomposer Monsieur le Président. On n’arrive plus à vivre ensemble".

Or, "dans les situations exceptionnelles, vous avez toujours été à la hauteur", affirme-t-elle.

"Vous avez stabilisé la courbe du chômage, venez inverser celle de la chute. Vous saurez nous réunir. Venez. Essayez", insiste-t-elle.

La romancière critique vivement les principaux candidats à la présidentielle, "tous ces candidats dont chacun représente une petite section de la population, et qui n’arrivent pas à nous réunir".

"En trois mois, la droite s’est effondrée. Le centre s’est mis à séduire tout le monde à tout prix, des futurs milliardaires de banlieue à (Philippe) de Villiers, en comptant sur un charme personnel, et sur les circonstances. Quant à la gauche, alors là… ils veulent rêver, leur programme est +vachement beau+, mais au-delà de leur cercle, ça ne les intéresse pas de convaincre. Comme si le PS ne voulait plus être rassembleur", écrit-elle.

Dans la même thématique

Présidentielle: Christine Angot exhorte François Hollande à se représenter
4min

Politique

Dès 2026, Stéphane Séjourné veut « introduire des clauses d’achats européens » dans les marchés publics européens

Au moment où, de nouveau, Donald Trump menace d’augmenter les droits de douane de 50% pour les pays de l’Union européenne, Stéphane Séjourné revient sur la stratégie à adopter : renforcement du marché intérieur, Buy European Act, réciprocité, et nouvelles ressources propres… Pour lui, l’Europe doit être le premier marché des Européens.  Il détaille son ambition dans l’émission Ici L’Europe, présentée par Caroline de Camaret.

Le

BRUNO RETAILLEAU LE HAVRE
10min

Politique

Retailleau, Philippe, Attal : en 2027, y aura-t-il « que des cadavres à la fin » ?

Entre Bruno Retailleau, nouvel homme fort de la droite, Edouard Philippe, déjà candidat pour 2027, Gabriel Attal, qui rêve de l’être, Gérald Darmanin et les autres, la division menace le socle commun pour la présidentielle. La machine à perdre est-elle en marche ? A moins que certains rapprochements s’opèrent, à l’approche du scrutin…

Le

Taxi Blockades in Marseille
6min

Politique

Colère des taxis : la réforme du transport sanitaire, une piste d’économies inflammable

Vent debout contre le projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie, les représentants des chauffeurs de taxi sont attendus, samedi, au ministère des Transports pour une réunion avec François Bayrou. Mais l’exécutif a d’ores et déjà indiqué qu’il ne fera pas « machine arrière », soutenant son objectif de baisse des dépenses présenté lors de l’examen budget de la Sécurité sociale. Au Sénat, les élus mettent en balance les impératifs de santé et d'économie.

Le