Présidentielle: Hamon assure qu’il n’a « pas d’adversaire à gauche »
Benoît Hamon, candidat socialiste à la présidentielle, a assuré lundi qu'il n'avait "pas d'adversaire à gauche", jugeant aussi qu...

Présidentielle: Hamon assure qu’il n’a « pas d’adversaire à gauche »

Benoît Hamon, candidat socialiste à la présidentielle, a assuré lundi qu'il n'avait "pas d'adversaire à gauche", jugeant aussi qu...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Benoît Hamon, candidat socialiste à la présidentielle, a assuré lundi qu'il n'avait "pas d'adversaire à gauche", jugeant aussi qu'Emmanuel Macron, "c'est le programme de Fillon, le sourire en plus".

"Je n'ai pas d'adversaire à gauche", a assuré Benoît Hamon sur France Inter, après l'accord conclu avec l'écologiste Yannick Jadot, auquel Jean-Luc Mélenchon ne s'associera pas.

"Je me concentre sur le fait que l'adversaire, c'est d'abord la droite", a-t-il poursuivi, défendant "le clivage droite-gauche" qui "fonde les principes d'une démocratie en bonne santé", et dont Emmanuel Macron souhaite s'abstraire. "Tout ce qui efface le clivage droite-gauche pour finalement basculer dans un clivage entre le bon et le mauvais, le vrai et le faux, (...) tout cela est très dangereux pour la démocratie".

"Je considère aujourd'hui que ma place est au centre de la gauche", a affirmé le candidat socialiste, regrettant que la tentative de rapprochement avec Jean-Luc Mélenchon ait avorté.

"Maintenant il est candidat, c'est clair", a-t-il dit, mettant en garde contre la possible absence de la gauche au second tour de la présidentielle qui serait "extrêmement dangereuse pour le pays, parce que la droite que nous avons est une droite brutale et que le centre droit que propose Emmanuel Macron est un centre droit qui ne propose rien d'autre finalement que le programme de M. Fillon, le sourire en plus".

Le député des Yvelines s'en est pris aussi au financement de la campagne du candidat d'En Marche!, fustigeant son manque de transparence. "Quand on a des centaines de dons, extrêmement importants, il est intéressant de savoir si plusieurs de ces dons ne viennent pas d'un conseil d'administration de telle grande banque, du conseil d'administration de tel groupe".

Il a aussi contesté l'affirmation de M. Macron selon laquelle sa campagne ne bénéficierait pas de financement public et ne reposerait que sur les donateurs. "Je rappelle qu'un don est au deux tiers défiscalisé", a-t-il dit. "Donc c'est faux de dire que ne c'est pas de l'argent public".

Benoît Hamon a plaidé pour une relation exempte de "connivence" et de "faiblesse" entre la France et la Russie, mettant en garde contre les "prétentions" de la Russie et le risque de cyberattaques.

Le candidat à LA présidentielle s'est prononcé en faveur d'une "prime spécifique" pour les policiers en zone de sécurité prioritaire, sur le modèle de la rémunération des enseignants en zone d'éducation prioritaire.

Partager cet article

Dans la même thématique

Présidentielle: Hamon assure qu’il n’a « pas d’adversaire à gauche »
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le

Paris : Preparations for the handover ceremony of the new Prime minister
3min

Politique

Quels sont les avantages dont bénéficient les anciens Premiers ministres et ministres ?

Sébastien Lecornu a annoncé sa volonté de mettre un terme aux derniers privilèges accordés à vie aux anciens Premiers ministres, dans le cadre d’un effort global de réduction de la dépense publique. Une mesure qui concernerait actuellement 17 anciens locataires de Matignon, alors que ces avantages restent relativement limités.

Le