Présidentielle: Hamon défend sa campagne, « vertueuse, propre et honnête »

Présidentielle: Hamon défend sa campagne, « vertueuse, propre et honnête »

Benoît Hamon a défendu jeudi le financement de sa campagne présidentielle, la qualifiant de "vertueuse, propre et honnête", en...
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Benoît Hamon a défendu jeudi le financement de sa campagne présidentielle, la qualifiant de "vertueuse, propre et honnête", en réponse à des mises en causes de membres du PS.

"Ma campagne a été vertueuse, propre, honnête, elle est totalement transparente, y compris le financement de mon nouveau mouvement (le Mouvement du 1er juillet, ndlr), dont j'ai rendu immédiatement public le montant", a déclaré l'ex-membre du PS, lors des journées d'été d'Europe-Ecologie-Les Verts à Dunkerque.

Dans un article paru jeudi dans le Parisien, des membres du PS s'interrogent sur les quelque 15 millions d'euros dépensés par M. Hamon, éliminé au 1er tour de la présidentielle avec 6,36% des voix.

"Vu le faible nombre de meetings, et le peu de matériel de propagande utilisé, cette campagne a dû coûter au maximum 10 millions, pas 15", estime notamment Julien Dray, un proche de François Hollande.

"Il y a beaucoup de socialistes avec lesquels je travaille. Il y en a d'autres qui n'ont pas fait une réunion politique dans ma campagne, n'ont pas fait un meeting dans ma campagne (...) et qui maintenant se posent en père-la-vertu", a dit M. Hamon, pointant "les amis de François Hollande (...) qui apparemment sont à l'origine de tout ça".

"Je crois qu'au fond ce qui m'est reproché, c'est d'avoir mis 10.000 personnes le 1er juillet à Vincennes (lors du lancement de son mouvement, ndlr)", a-t-il poursuivi.

"Je mets au défi ceux qui me le reprochent de faire aussi bien. Je serais ravi que le Parti socialiste, autour de Julien Dray et Stéphane Le Foll et peut-être François Hollande pour un grand retour, réunissent 10.000 personnes en plein air, même la pluie serait au rendez-vous", a-t-il ironisé.

L'ancien ministre de François Hollande a également mis en cause l'organisation "tardive" de la primaire par le PS.

"On a été obligé de réserver des salles, d'organiser la campagne tardivement. On avait nous budgété 14,5 millions à 15 millions de dépenses parce que nous voulions être au second tour. Je n'avais pas anticipé, je le reconnais, que la moitié du gouvernement et des dirigeants socialistes organiseraient la campagne de M. (Emmanuel) Macron. C'est peut-être aussi en partie responsable du score que nous avons fait", a-t-il fustigé.

"C'est comme ça, je suis passé à autre chose. Mais peut-être eux, qui ont parfois nagé en eaux troubles, me reprochent-ils leurs propres turpitudes", a-t-il conclu.

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